La semaine dernière, Huawei a annoncé la création d'un site de fabrication d'antennes mobiles dans l'Hexagone, un investissement majeur de 200 millions d'euros pour la construction de l'usine et la création de 500 emplois. Pour autant, cette décision n'a pas vraiment fait évoluer l'état des relations avec la France.
Bruno Le Maire a en effet précisé que cela ne modifie pasd’un iota la position du gouvernement français sur la 5G. Le ministre se dit toujours favorable par principe à préférer une solution européenne. Rappelons que le Chinois est toujours accusé d'espionnage par les États-Unis, une allégation contestée par le groupe.
Personne et certainement pas moi ne cède à quelque chantage que ce soit. Il y a une position qui a été prise sur la 5G qui est très claire, nous ne faisons pas de discrimination vis-à-vis de quelque entreprise que ce soit, ni chinoise ni américaine. Simplement nous veillons à nos intérêts de sécurité et nos intérêts stratégiques.
Mais d'autres entités françaises sont également concernées, comme PSA qui se dit prêt à ajuster son partenariat de 2017 avec Huawei, à la demande des USA. Le groupe envisage une fusion avec le constructeur italo-américain Fiat Chrysler, qui pourrait être remise en question par le contrat signé avec le Chinois (NDR : PSA et Huawei ont signé fin 2017 un accord pour équiper les véhicules du groupe français avec la plateforme IoT OceanConnect du Chinois, en Europe via le cloud d’Orange).
