Gorilla Glass : la résistance des verres progresse sur les chutes, mais stagne face aux rayures
Par June Cantillon - Publié le
Corning, la société à l'origine des verres Gorilla Glass, se trouve face au challenge perpétuel de réaliser des produits de plus en plus fins, tout en les rendants de plus en plus résistants face aux chocs et aux rayures.
La naissance des panneaux Gorilla Glass, que l'on retrouve sur une grande majorité des smartphones haut de gamme actuels, est intimement liée à celle de l'iPhone. En effet, Steve Jobs avait chargé la société de créer en 6 mois, un panneau suffisamment solide pour le smartphone originel de la pomme. Alors que la société pensait qu'il était tout bonnement impossible de répondre au cahier des charges, elle trouva finalement les ressources nécessaires, et livra le produit dans les délais impartis.
Il est assez difficile d'affirmer que les iPhone disposent tous des produits de Corning, ceci grâce à la politique d'Apple consistant à nommer le moins de fournisseurs tiers possible, et à interdire certains de communiquer sur un éventuel partenariat. Il est toutefois majoritairement admis que toute la gamme d'iPhone -y compris les modèles 2018- en est équipée.
Nos confrères de The Verge ont noté la disparition de certaines informations sur la résistance au rayures des fiches techniques de Corning. Si la société affirme que le but est d'offrir une lecture plus claire, il semblerait que contrairement à la résistance au choc, qui s'améliore de génération en génération, le Gorilla Glass 6 stagne au même niveau que la quatrième génération sur le plan des rayures. Cela s'explique par un compromis obligatoire pour le fabricant, en trempant le verre (en le chauffant ou par des bains chimiques), il est possible de lui conférer une plus grande résistance aux chocs et à la courbure, mais au détriment de la sensibilité aux rayures. Face aux exigences des constructeurs de smartphones, le choix fut vite fait.
Corning travaille sur une solution, les verres SR+ et DX+, qui sont d'ailleurs utilisés sur les dernières montres connectées de Samsung. Le procédé serait très performant contre les chocs, tout en résistant aux éraflures. Il faudra toutefois attendre quelques années, et affiner encore le processus, pour pouvoir l'utiliser sur les panneaux nettement plus imposants de nos smartphones.
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La naissance des panneaux Gorilla Glass, que l'on retrouve sur une grande majorité des smartphones haut de gamme actuels, est intimement liée à celle de l'iPhone. En effet, Steve Jobs avait chargé la société de créer en 6 mois, un panneau suffisamment solide pour le smartphone originel de la pomme. Alors que la société pensait qu'il était tout bonnement impossible de répondre au cahier des charges, elle trouva finalement les ressources nécessaires, et livra le produit dans les délais impartis.
Il est assez difficile d'affirmer que les iPhone disposent tous des produits de Corning, ceci grâce à la politique d'Apple consistant à nommer le moins de fournisseurs tiers possible, et à interdire certains de communiquer sur un éventuel partenariat. Il est toutefois majoritairement admis que toute la gamme d'iPhone -y compris les modèles 2018- en est équipée.
Nos confrères de The Verge ont noté la disparition de certaines informations sur la résistance au rayures des fiches techniques de Corning. Si la société affirme que le but est d'offrir une lecture plus claire, il semblerait que contrairement à la résistance au choc, qui s'améliore de génération en génération, le Gorilla Glass 6 stagne au même niveau que la quatrième génération sur le plan des rayures. Cela s'explique par un compromis obligatoire pour le fabricant, en trempant le verre (en le chauffant ou par des bains chimiques), il est possible de lui conférer une plus grande résistance aux chocs et à la courbure, mais au détriment de la sensibilité aux rayures. Face aux exigences des constructeurs de smartphones, le choix fut vite fait.
Corning travaille sur une solution, les verres SR+ et DX+, qui sont d'ailleurs utilisés sur les dernières montres connectées de Samsung. Le procédé serait très performant contre les chocs, tout en résistant aux éraflures. Il faudra toutefois attendre quelques années, et affiner encore le processus, pour pouvoir l'utiliser sur les panneaux nettement plus imposants de nos smartphones.
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