Qui représentera finalement les USA au sommet de l'IA à Paris ?
Par Laurence - Publié le
Un choix symbolique
Ce n'est donc ni Donald Trump, ni Elon Musk (qui n'est pas en odeur de sainteté en Europe), mais bien J.D. Vance, vice-président des États-Unis et ancien investisseur dans la tech, qui a été désigné pour représenter Washington à cet événement majeur. Sa présence souligne toutefois l’importance de l’IA dans les relations internationales et la nécessité pour l’Europe de se positionner dans cette course technologique.
Ce choix pour représenter les États-Unis est significatif. Ancien entrepreneur de la Silicon Valley et figure montante de la politique américaine, il incarne l’intérêt stratégique que Washington accorde à l’IA. Sa participation pourrait signaler une volonté de coopération avec l’Europe, mais aussi une manière de défendre les intérêts américains face aux régulations européennes comme le Digital Markets Act et l’AI Act.
Un sommet stratégique pour la France (et aussi l'Europe)
L’initiative de ce sommet s’inscrit dans la volonté de la France et de l’Europe de renforcer leur influence dans le domaine de l’intelligence artificielle face à la domination des États-Unis et de la Chine. À travers cette conférence, l’Élysée espère provoquer un
réveil européenet éviter que le Vieux Continent ne soit laissé pour compte dans cette révolution technologique, même si pour le moment le terrain de jeu semble plutôt occupé par d'autres.
L’Inde co-présidera l’événement, et des figures politiques de premier plan seront présentes, notamment le Premier ministre indien Narendra Modi, le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chancelier allemand Olaf Scholz.
La Silicon Valley en force à Paris
Des personnalités influentes de la tech américaine ont également confirmé leur participation, dont Sam Altman (CEO d’OpenAI), Sundar Pichai (CEO de Google), Demis Hassabis (Google DeepMind) et Dario Amodei (Anthropic). En revanche, la présence d’Elon Musk, patron de X et Tesla, reste incertaine...
Ce sommet intervient alors que les États-Unis ont dévoilé leur projet Stargate, un investissement de 500 milliards de dollars pour développer des infrastructures d’IA. De son côté, la Chine a répondu à l'offensive avec sa startup chinoise DeepSeek qui a secoué le marché avec son IA générative avancée. Ou encore avec Qwen2.5-Max d'Alibaba.
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