OpenAI balance tout sur Elon Musk
Par Vincent Lautier - Publié le
Le conflit entre Elon Musk et OpenAI prend une nouvelle tournure. Entre reproches, procès et révélations de courriels, on découvre une histoire où idéaux et ambitions personnelles s’entrechoquent.
Vous le savez, aujourd’hui, Elon Musk enchaine les actions en justice contre OpenAI, en répétant en boucle qu’OpenAI a vendu son âme, le jour où la société a décidé de changer de format juridique pour engranger des profits. Sauf que voilà, il semblerait qu’en réalité, Elon Musk était en fait sur cette même position dès le début.
Quand OpenAI a été lancée en 2015, l’idée était de créer une IA
Les choses se sont accélérées en 2017. OpenAI a réalisé que développer une intelligence artificielle avancée nécessiterait des milliards de dollars, en particulier pour financer une puissance de calcul massive. C’est là que Musk a proposé une réorganisation interne, mais ses demandes de contrôle total et de poste de PDG ont été rejetées par l’équipe dirigeante.
Face au refus d’OpenAI de lui accorder le contrôle absolu, Musk a claqué la porte en 2018. Il a ensuite proposé de fusionner OpenAI avec Tesla, mais là encore, l’idée a été écartée. Dès lors, les tensions entre Musk et son ancienne entreprise n’ont cessé de grandir, jusqu’à culminer récemment avec une série de procès intentés par Musk pour bloquer la transition d’OpenAI vers un modèle lucratif. Pas très bon joueur le Musk sur ce coup.
En 2019, OpenAI a officiellement adopté une structure à but lucratif plafonné. L’objectif ? Attirer les investisseurs tout en respectant la mission initiale. Musk, pourtant favorable à une telle transition en 2017, a publiquement critiqué ce choix, affirmant que l’entreprise s’était éloignée de ses idéaux. OpenAI, de son côté, n’a du coup pas hésité à publier des courriels prouvant que Musk avait soutenu cette transformation avant de partir. Vous pouvez les consulter ici.
En 2023, Musk a créé xAI, une société concurrente d’OpenAI. Depuis, il alterne entre critiques publiques et actions en justice, pour tenter de freiner les avancées de son ancienne entreprise. OpenAI, désormais leader dans le secteur, s’est défendue en rappelant que Musk lui-même avait favorisé la transition vers une structure lucrative avant de se retirer faute de contrôle total.
Entre ambition, idéaux et ego, le futur de l’IA se joue aussi au tribunal. Mais il est curieux de voir à quel point Elon Musk supporte visiblement très mal de ne pas être numéro un sur ce secteur, comme il en a l’habitude avec les véhicules électriques ou le domaine spatial.
Une structure non lucrative qui n’a jamais convaincu Elon Musk
Vous le savez, aujourd’hui, Elon Musk enchaine les actions en justice contre OpenAI, en répétant en boucle qu’OpenAI a vendu son âme, le jour où la société a décidé de changer de format juridique pour engranger des profits. Sauf que voilà, il semblerait qu’en réalité, Elon Musk était en fait sur cette même position dès le début.
Quand OpenAI a été lancée en 2015, l’idée était de créer une IA
au service de l’humanitédans un cadre non lucratif. Visiblement, même à l’époque, Elon Musk, cofondateur de l’entreprise, a trouvé le modèle bancal. Dans un email de novembre 2015, il suggérait de passer à une structure classique, en estimant qu’un modèle à but lucratif permettrait de mieux attirer les fonds nécessaires pour le projet.
Les choses se sont accélérées en 2017. OpenAI a réalisé que développer une intelligence artificielle avancée nécessiterait des milliards de dollars, en particulier pour financer une puissance de calcul massive. C’est là que Musk a proposé une réorganisation interne, mais ses demandes de contrôle total et de poste de PDG ont été rejetées par l’équipe dirigeante.
La rupture : Elon quitte le navire
Face au refus d’OpenAI de lui accorder le contrôle absolu, Musk a claqué la porte en 2018. Il a ensuite proposé de fusionner OpenAI avec Tesla, mais là encore, l’idée a été écartée. Dès lors, les tensions entre Musk et son ancienne entreprise n’ont cessé de grandir, jusqu’à culminer récemment avec une série de procès intentés par Musk pour bloquer la transition d’OpenAI vers un modèle lucratif. Pas très bon joueur le Musk sur ce coup.
Un modèle hybride qui fait débat
En 2019, OpenAI a officiellement adopté une structure à but lucratif plafonné. L’objectif ? Attirer les investisseurs tout en respectant la mission initiale. Musk, pourtant favorable à une telle transition en 2017, a publiquement critiqué ce choix, affirmant que l’entreprise s’était éloignée de ses idéaux. OpenAI, de son côté, n’a du coup pas hésité à publier des courriels prouvant que Musk avait soutenu cette transformation avant de partir. Vous pouvez les consulter ici.
xAI, le concurrent direct
En 2023, Musk a créé xAI, une société concurrente d’OpenAI. Depuis, il alterne entre critiques publiques et actions en justice, pour tenter de freiner les avancées de son ancienne entreprise. OpenAI, désormais leader dans le secteur, s’est défendue en rappelant que Musk lui-même avait favorisé la transition vers une structure lucrative avant de se retirer faute de contrôle total.
Entre ambition, idéaux et ego, le futur de l’IA se joue aussi au tribunal. Mais il est curieux de voir à quel point Elon Musk supporte visiblement très mal de ne pas être numéro un sur ce secteur, comme il en a l’habitude avec les véhicules électriques ou le domaine spatial.