La puce quantique de Google pourrait-elle résoudre tous les problèmes du monde ?
Par Laurence - Publié le
Google a dévoilé le 9 décembre “Willow”, une toute nouvelle puce quantique qui pourrait transformer l’informatique. Présentée comme une avancée majeure, cette puce effectue en quelques minutes des calculs que les supercalculateurs classiques mettraient…. 10 septillions d’années à réaliser. C’est en effet ce que pense Hartmut Neven, fondateur de Google Quantum AI.
La puce Willow entend illustrer une étape clé vers le développement d’un ordinateur quantique dit pratique. Contrairement aux ordinateurs classiques qui fonctionnent de manière binaire (1 ou 0), les ordinateurs quantiques utilisent des qubits, capables d’être à la fois 1 et 0. Cela leur permet d’explorer simultanément une multitude de solutions possibles, ouvrant la voie à des progrès dans des domaines de pointe comme, la découverte de nouveaux médicaments, l’énergie de fusion sûre, la conception de batteries avancées ou encore -et non des moindres- la lutte contre le changement climatique
L’un des obstacles majeurs de l’informatique quantique est la correction des erreurs. Or Willow aurait montré une capacité à réduire ces erreurs de manière exponentielle, une avancée que les chercheurs ont cherché à atteindre depuis près de 30 ans. Pour Julian Kelly, directeur du matériel quantique chez Google, cela représente un jalon essentiel vers un ordinateur quantique véritablement fonctionnel.
Forcément, Sundar Pichai, CEO de Google, a salué Willow comme une étape cruciale. L’informatique quantique est un domaine hautement stratégique, avec des investissements massifs de la part des États-Unis, de la Chine et d’acteurs privés. Ces derniers se monteraient à environ 20 milliards de dollars dans le monde au cours des cinq dernières années.
La recherche dans ce segment est particulièrement sensible, et les États-Unis ont d’ailleurs imposé des restrictions sur l’exportation de cette technologie -craignant des piratages ou des atteintes à la sûreté nationale. Bien qu’un ordinateur quantique pleinement opérationnel reste encore éloigné, Willow marque une étape significative dans la concrétisation de cette vision, faisant plier les dernières difficultés.
Un bond vers l’informatique quantique pratique
La puce Willow entend illustrer une étape clé vers le développement d’un ordinateur quantique dit pratique. Contrairement aux ordinateurs classiques qui fonctionnent de manière binaire (1 ou 0), les ordinateurs quantiques utilisent des qubits, capables d’être à la fois 1 et 0. Cela leur permet d’explorer simultanément une multitude de solutions possibles, ouvrant la voie à des progrès dans des domaines de pointe comme, la découverte de nouveaux médicaments, l’énergie de fusion sûre, la conception de batteries avancées ou encore -et non des moindres- la lutte contre le changement climatique
L’un des obstacles majeurs de l’informatique quantique est la correction des erreurs. Or Willow aurait montré une capacité à réduire ces erreurs de manière exponentielle, une avancée que les chercheurs ont cherché à atteindre depuis près de 30 ans. Pour Julian Kelly, directeur du matériel quantique chez Google, cela représente un jalon essentiel vers un ordinateur quantique véritablement fonctionnel.
Un enjeu technologique et géopolitique
Forcément, Sundar Pichai, CEO de Google, a salué Willow comme une étape cruciale. L’informatique quantique est un domaine hautement stratégique, avec des investissements massifs de la part des États-Unis, de la Chine et d’acteurs privés. Ces derniers se monteraient à environ 20 milliards de dollars dans le monde au cours des cinq dernières années.
La recherche dans ce segment est particulièrement sensible, et les États-Unis ont d’ailleurs imposé des restrictions sur l’exportation de cette technologie -craignant des piratages ou des atteintes à la sûreté nationale. Bien qu’un ordinateur quantique pleinement opérationnel reste encore éloigné, Willow marque une étape significative dans la concrétisation de cette vision, faisant plier les dernières difficultés.