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Les données récoltées par les traqueurs d'activité seront-elles bientôt utilisées au tribunal ?

Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le

On savait déjà que le traqueur d'activité de Fitbit pouvait servir à faire baisser sa prime d'assurance. Aujourd'hui, il se peut que les données qu'il récolte soient utilisées pour prouver les dommages et intérêts que mérite une personne suite à un accident.

Les données récoltées par les traqueurs d'activité seront-elles bientôt utilisées au tribunal ?

Dans l'affaire que défend Simon Muller, avocat du cabinet McLeod Law, à Calgary, sa cliente, qui était auparavant coach personnel, a eu un accident, qui l'a obligée à réduire son activité. Si au moment des faits la jeune femme ne portait pas de traqueur, son avocat souhaite lui en faire porter un pour prouver que son taux d'activité est désormais inférieur à la moyenne des personnes de son âge et de sa profession. Cela va venir appuyer ce qu'elle dit affirme-t-il.

Pour ce faire, les données recueillies par le bracelet de Fitbit seront comparées à celles compilées par Vivametrica, une plateforme qui utilise des recherches publiques pour comparer le niveau d'activité d'une personne à celui d'une population. Jusque-là nous devions nous fier à des interprétations cliniques explique Simon Muller. Maintenant nous pouvons observer une période plus longue et des variations dans la journée, nous avons des données chiffrées. Reste à savoir si la personne en question modifiera son comportement dans cette période en se sachant surveillée. Pourrait-on imaginer que la justice soit en mesure d'exiger ce type d'informations directement auprès d'entreprises comme Fitbit ? Le cabinet McLeod Law semble en tous cas avoir réussi à faire parler de lui et affirme étudier d'autres cas similaires.

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