Soupçons d'espionnage : la Russie veut le code source d'Apple
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Alors que les relations entre la Russie et l'Occident se tendent de jour en jour, le ministre de la communication russe a suggéré qu'Apple laisse le Kremlin jeter un oeil à son code source, histoire de s'assurer que l'entreprise n'aide pas le gouvernement américain dans ses activités d'espionnage.
La situation en Ukraine ne s'arrange guère, et de lourdes sanctions internationales sont sur le point d'être appliquées à la Russie pour la punir de son soutien aux séparatistes. Dans ce contexte, Nikolai Nikiforov, ministre de la communication russe, a rencontré Peter Engrob Nielsen, directeur général d'Apple en Russie, et Vyacheslav Orekhov, directeur de SAP dans le pays, pour leur suggérer de dévoiler leur code source.
Sous couvert de protection des droits des consommateurs et des entreprises en ce qui concerne leurs données personnelles, le Kremlin craint surtout que les intérêts de l'État ne soient menacés.
D'autres pays comme l'Allemagne, le Brésil, la Chine ou l'Inde ont également fait part de leurs craintes et modifié leur comportement face aux nouvelles technologies pour éviter toute fuite, mais aucun n'a été jusqu'à demander ce fameux code source que les grandes entreprises gardent précieusement.
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La situation en Ukraine ne s'arrange guère, et de lourdes sanctions internationales sont sur le point d'être appliquées à la Russie pour la punir de son soutien aux séparatistes. Dans ce contexte, Nikolai Nikiforov, ministre de la communication russe, a rencontré Peter Engrob Nielsen, directeur général d'Apple en Russie, et Vyacheslav Orekhov, directeur de SAP dans le pays, pour leur suggérer de dévoiler leur code source.
Sous couvert de protection des droits des consommateurs et des entreprises en ce qui concerne leurs données personnelles, le Kremlin craint surtout que les intérêts de l'État ne soient menacés.
Les révélations d'Edward Snowden en 2013 et les déclarations des services d'information américains affirmant qu'ils allaient renforcer la surveillance de la Russie en 2014 ont soulevé de sérieuses questions concernant la confiance que nous accordons à des logiciels et terminaux étrangersa affirmé le ministre.
D'autres pays comme l'Allemagne, le Brésil, la Chine ou l'Inde ont également fait part de leurs craintes et modifié leur comportement face aux nouvelles technologies pour éviter toute fuite, mais aucun n'a été jusqu'à demander ce fameux code source que les grandes entreprises gardent précieusement.
Evidemment, les entreprises qui dévoilent le code source de leurs programmes n'ont rien à cacher, mais celles qui ne souhaitent pas coopérer avec la Russie sur cette question ont peut-être des capacités non déclaréesa affirmé Nikolai Nikiforov, citant Microsoft comme bon élève.
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