Haut débit français escargot.
Par Contributeur - Publié le
En France, après avoir fait trainer l'arrivée de l'internet pour vendre du minitel, puis de l'ADSL pour vendre du Numeris, voilà que les pouvoirs publics et les opérateurs vous vantent enfin les mérites du haut débit. Mais le haut débit français est à la hauteur de la performance : il démarre à 128 kbit/s, là où le 256 kbit/s est le point de départ mondial !
Les Allemands de Deutsche Telekom offrent désormais un service ADSL avec un débit de 3 Mbit/s en réception et 384 kbit/s en émission pour 120 € par mois. Wanadoo facture un prix équivalent pour son offre DSL 1 Mbit/s – 256 kbit/s avec une adresse IP fixe, et le Neuf est à 60 euros en dégroupé uniquement sinon 99 euros mais ces prix sont hors taxes et réservés aux entreprises.
Au Japon, le terme haut débit prend une autre dimension. Ainsi le service Yahoo BB qui compte plus de 3 millions d'abonnés à ses services DSL, a des débits "grand public" compris entre 8 et 12 Mbit/s. Et cette société espère proposer des services flirtant avec les 26 Mbit/s en 2004. Son concurrent, la société Acca Networks promet pour janvier 2005 des débits pouvant atteindre 50 Mbit/s.
Je reviens de Corée du sud, où les débits de 10 Mbit/s sont le standard, et le gouvernement a lancé un plan pour généraliser l'accès à 100 Mbit/s sur le réseau Ethernet. La Chine a su se doter en deux ans d'un fabuleux réseau haut débit au niveau de ses mégalopôles. Les très hauts débits ne sont pas l'apanage des pays asiatiques. Au nord de l'Europe, à Stockholm et dans sa banlieue, un FAI propose ainsi un débit de 50 Mbit/s pour moins de 50 € mensuels. Dans tous ces pays, un seul et même constat revient : l'Etat a largement encouragé le développement d'infrastructures à hauts débits. Les opérateurs alternatifs ont pris un risque financier en investissant dans de nouvelles technologies mais aussi dans de coûteuses infrastructures pour bâtir une offre commerciale différente de celle de l'opérateur historique en place.
Le haut débit français est encore une fois, une exception culturelle mondiale où seuls d'autres petits pays rivalisent avec notre glorieuse nation.
Les Allemands de Deutsche Telekom offrent désormais un service ADSL avec un débit de 3 Mbit/s en réception et 384 kbit/s en émission pour 120 € par mois. Wanadoo facture un prix équivalent pour son offre DSL 1 Mbit/s – 256 kbit/s avec une adresse IP fixe, et le Neuf est à 60 euros en dégroupé uniquement sinon 99 euros mais ces prix sont hors taxes et réservés aux entreprises.
Au Japon, le terme haut débit prend une autre dimension. Ainsi le service Yahoo BB qui compte plus de 3 millions d'abonnés à ses services DSL, a des débits "grand public" compris entre 8 et 12 Mbit/s. Et cette société espère proposer des services flirtant avec les 26 Mbit/s en 2004. Son concurrent, la société Acca Networks promet pour janvier 2005 des débits pouvant atteindre 50 Mbit/s.
Je reviens de Corée du sud, où les débits de 10 Mbit/s sont le standard, et le gouvernement a lancé un plan pour généraliser l'accès à 100 Mbit/s sur le réseau Ethernet. La Chine a su se doter en deux ans d'un fabuleux réseau haut débit au niveau de ses mégalopôles. Les très hauts débits ne sont pas l'apanage des pays asiatiques. Au nord de l'Europe, à Stockholm et dans sa banlieue, un FAI propose ainsi un débit de 50 Mbit/s pour moins de 50 € mensuels. Dans tous ces pays, un seul et même constat revient : l'Etat a largement encouragé le développement d'infrastructures à hauts débits. Les opérateurs alternatifs ont pris un risque financier en investissant dans de nouvelles technologies mais aussi dans de coûteuses infrastructures pour bâtir une offre commerciale différente de celle de l'opérateur historique en place.
Le haut débit français est encore une fois, une exception culturelle mondiale où seuls d'autres petits pays rivalisent avec notre glorieuse nation.