Surfer sur son lieu de travail constitue une faute grave

Voilà qui devrait faire réfléchir plus d'un internaute adepte de la consultation de sites pendant les heures de travail : la Cour de cassation a estimé, dans une affaire qui datait de 2009, dans laquelle une employée s'était faite licencier pour consulter un peu trop souvent le web à des fins personnelles, qu’une telle utilisation d’internet par celle-ci pendant son temps de travail présentait un caractère particulièrement abusif et constitutif d’une faute grave.

Il faut dire que depuis quelques années, les entreprises se sont équipées de logiciels de plus en plus perfectionnés, permettant d'identifier avec précision le temps passé par ses employés sur le web. Certains sont même capables de déterminer précisément la fréquence des sites visités, et même de calculer la durée des sessions.

Dans le cas présent, la Cour a estimé que cette utilisation présentait de toute évidence un caractère plus qu’excessif et particulièrement abusif et rendait impossible la poursuite du contrat de travail. A l'inverse, il semble qu'un usage modéré et ponctuels (comme relever ses mails personnels) reste acceptable (tant que votre patron n'aura pas à se plaindre de votre travail, cela va sans dire).

Mais à l'heure des iPhone et de la mobilité, il sera cependant plus difficile pour les employeurs de traquer l'activité internet des salariés.

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