Du mieux dans les conditions de travail dans l'industrie électronique chinoise
Par Arnaud Morel - Publié le
Le New York Times, qui avait il y a quelques mois sorti une série d'articles épinglant Apple et Foxconn autour des conditions de travail dans les usines du fabricant asiatique, rapporte quelques signes positifs sur le front de l'amélioration de celles-ci.
Apple a initié une série de réunions sur le sujet chez Foxconn, certaines mobilisant de hauts responsables pommés et fait passer le message à ses autres fournisseurs. Dans le même temps, la Pomme triplait les effectifs de son équipe en charge d'évaluer les conditions sociales dans les chaines de production (au total une petite cinquantaine de personne, rien de très significatif non plus) et rejoignait les rangs de la Fair Labor Association.
Chez Apple, ces efforts d'amélioration sont confiés à Jeff Williams,
Foxconn également suit le mouvement et met en place des éléments d'amélioration des conditions de travail : postes de travail adaptés, chaises ergonomiques, réduction des heures supplémentaires.
Avec 1,4 million d'employés dans ses usines, l'impact de l'amélioration des conditions de travail chez Foxconn devrait se répercuter, par effet ricochet, sur tout l'industrie chinoise. Et amener quelques effets indésirables. La limitation des heures de travail à 49 heures hebdomadaires en moyenne, par exemple, contrarie certains employés qui avaient l'habitude de cumuler de nombreuses heures supplémentaires, histoire de faire grossir leur pécule et d'aider leur famille, le plus souvent rurale.
Et c'est souvent là toute la difficulté de l'évaluation des pratiques sociales : le regarde ethnocentrique occidental peine souvent à saisir les particularités des situations locales, notamment chinoises.
Signs of Changes Taking Hold in Electronics Factories in China
Apple a initié une série de réunions sur le sujet chez Foxconn, certaines mobilisant de hauts responsables pommés et fait passer le message à ses autres fournisseurs. Dans le même temps, la Pomme triplait les effectifs de son équipe en charge d'évaluer les conditions sociales dans les chaines de production (au total une petite cinquantaine de personne, rien de très significatif non plus) et rejoignait les rangs de la Fair Labor Association.
Chez Apple, ces efforts d'amélioration sont confiés à Jeff Williams,
senior vice president for operations, qui supervise l'unité d'évaluation des pratiques sociales de la Pomme et a recruté deux anciens employés de haut rang d'Apple pour signifier l'intérêt de l'entreprise pour ce projet, Jacky Haynes et Bob Bainbridge. Ceux-ci rendent compte directement à Jeff Williams et Tim Cook.
Foxconn également suit le mouvement et met en place des éléments d'amélioration des conditions de travail : postes de travail adaptés, chaises ergonomiques, réduction des heures supplémentaires.
Nous devons corriger nos problèmes, maintenant, le monde nous regarde, aurait déclaré Terry Gou, PDG de Foxconn, sur le sujet.
Avec 1,4 million d'employés dans ses usines, l'impact de l'amélioration des conditions de travail chez Foxconn devrait se répercuter, par effet ricochet, sur tout l'industrie chinoise. Et amener quelques effets indésirables. La limitation des heures de travail à 49 heures hebdomadaires en moyenne, par exemple, contrarie certains employés qui avaient l'habitude de cumuler de nombreuses heures supplémentaires, histoire de faire grossir leur pécule et d'aider leur famille, le plus souvent rurale.
Et c'est souvent là toute la difficulté de l'évaluation des pratiques sociales : le regarde ethnocentrique occidental peine souvent à saisir les particularités des situations locales, notamment chinoises.
Signs of Changes Taking Hold in Electronics Factories in China