Le terme Cloud ou Cloud Computing (calcul dans le nuage, littéralement) est rentré dans le langage courant depuis seulement quelques années, mais le public est parfois un peu perdu lorsqu'il s'agit d'expliquer ce qui se cache derrière l'appellation.
Concrètement, on appelle aujourd'hui Cloud, tout service déporté sur un serveur centralisé : DropBox, iCloud d'Apple, GMail, GDrive... Le concept s'oppose en réalité, à tout ce qui est calculé localement sur votre machine. Ainsi, on peut considérer que l'accès à ses comptes bancaires ou encore le paiement de ses impôts en ligne rentre dans cette définition. En entreprise, le Cloud a permis d'externaliser un certain nombre d'applications (mails, calendriers, stockage, sauvegarde ou même du calcul parallèle...) qui étaient auparavant gérés localement. Le Cloud englobe donc aujourd'hui un concept assez large, incluant des services qui existent d'ailleurs depuis de nombreuses années sans que nous utilisions pour autant cette terminologie.
Citrix a publié tout récemment le résultat d'une étude qui tend à confirmer la difficulté de compréhension du grand public face à l'appellation Cloud. Par exemple, plus de la moitié des personnes interrogées estiment que la foudre peut interférer sur le Cloud Computing Pourtant, le terme Cloud (nuage, en anglais) constitue une métaphore plutôt éloignée de la ferme de serveur qu'elle est censée représenter. A peine plus de 50% des sondés affirme utiliser le Cloud tous les jours, alors que dans la réalité, il s'agit plutôt de 95 d'entre-eux. Ils sont même une bonne partie à prétendre savoir décrire le Cloud, alors qu'ils ne savent pas ce que c'est (22%). Enfin, un bon tiers des personnes interrogées estiment que le Cloud présentent des risque pour la sécurité de leurs données.
