Chrome OS n'impressionne ni Microsoft, ni les autres

Bâtir un OS, sur une fondation Linux, et ne pas laisser les développeurs réaliser d'applications natives, en voilà une curieuse idée. S'il est encore trop tôt pour parler de flop, le lancement de Chrome OS est loin d'avoir fait forte impression sur la communauté des développeurs.

Chez Microsoft, on s'étonne même du buzz. De ce qu'on a pu voir, cet OS semble être aux prémices de son développement.

Et de poursuivre sur la comparaison avec Windows 7, considéré comme mieux adapté :

... nos clients se disent satisfaits de la manière dont Windows 7 fonctionne -à travers internet et tout comme pour la bureautique, et sur tous les types de PC...

Chez la concurrence, on relève des défauts de conception importants. 7 secondes [pour démarrer l'OS], c'est beaucoup trop long [..] On devrait pouvoir utiliser un Netbook comme un smartphone... On appuie sur le bouton et ça se lance !, déclare Woody Hobbs, president et CEO de Phoenix Technologies Inc., oubliant sans doute que l'iPhone (et ses confrères) est encore loin de booter en quelques secondes.

D'une manière générale, c'est l'absence d'application compilées qui semble gêner les spécialistes. Les applications natives ne sont pas mortes estime Tariq Krim, fondateur de Jolicloud. J'adore VLC, j'adore Skype, j'adore utiliser OpenOffice.org dans l'avion quand je n'ai pas accès au WiFi.

Les arguments qui reviennent concernent également le côté hégémonique du géant californien. En Chine, les gens préfèrent Baidu, et non Google déclare Mark Lee, CEO de DeviceVM Inc. qui se plaint du fait que FireFox et Yahoo! soient, par définition, exclus de cet OS.

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