Apple Card : pour Citigroup, les avantages avancés par Apple ne sont pas des garanties
Par Laurence - Publié le
L’Apple Card ne finit pas de faire parler d’elle. Ainsi, Citigroup était sur le point de devenir un partenaire financier avec Apple pour son déploiement. Mais dernièrement, le groupe aurait abandonné ses négociations avec Cupertino évoquant des inquiétudes diverses et ne voyant pas vraiment de possibilité de
Il semblerait que les avantages sur lesquels mise Apple soient justement ceux qui posent problème. Citigroup aurait trouvé la carte peu attrayante en raison de sa gratuité (absence de frais) et du service de fidélisation (via Daily Cash, un programme de cash-back qui permet de reverser de l’argent sur le compte rattaché en fonction de certaines opérations).
De même, les fonctionnalités supposées aider les utilisateurs à éviter les dettes ou à les rembourser rapidement, ainsi que des taux d’intérêt potentiellement plus bas compliqueraient la tâche des banques pour gagner de l’argent sur le produit.
Dévoilée au mois de mars dernier, Apple Card -développement séduisant d’Apple Pay- est supportée, pour l’instant, par la banque d’affaire Goldman Sachs et le fabricant de cartes Mastercard. Selon Andrew Williams, porte-parole de la banque, cette dernière est plus que confiante, il faut dire qu’elle est connue pour ses investissements avant-gardistes.
Après avoir prôné les avantages du paiement mobile enfin libéré de la carte bancaire, Apple semble (re)trouver un intérêt au
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bénéfice acceptable. Selon CNBC, d’autres sont davantage motivés par le petit rectangle blanc et poursuivent les pourparlers parmi lesquelles Barclays, Synchrony ou encore J.P. Morgan Chase.
Il semblerait que les avantages sur lesquels mise Apple soient justement ceux qui posent problème. Citigroup aurait trouvé la carte peu attrayante en raison de sa gratuité (absence de frais) et du service de fidélisation (via Daily Cash, un programme de cash-back qui permet de reverser de l’argent sur le compte rattaché en fonction de certaines opérations).
De même, les fonctionnalités supposées aider les utilisateurs à éviter les dettes ou à les rembourser rapidement, ainsi que des taux d’intérêt potentiellement plus bas compliqueraient la tâche des banques pour gagner de l’argent sur le produit.
Même des fonctionnalités telles que la facturation basée sur le calendrier de la carte peuvent avoir un impact sur le coût de financement et de gestion du prêteur, dans la mesure où les emprunts des clients seront concentrés à la fin du mois plutôt que répartis sur plusieurs semaines.
Toute banque qui conclut de telles transactions présente un danger du point de vue de la rentabilitéa déclaré Peter Wannemacher, analyste de Forrester.
Ils se méfient de plus en plus des accords de « co-branding », quand il semble probable que la société partenaire soit juste la marque la plus cool. Ils envisageront de conclure un accord avec une société comme Apple ou Uber, mais le danger est que les gains économiques soient décevants.
Dévoilée au mois de mars dernier, Apple Card -développement séduisant d’Apple Pay- est supportée, pour l’instant, par la banque d’affaire Goldman Sachs et le fabricant de cartes Mastercard. Selon Andrew Williams, porte-parole de la banque, cette dernière est plus que confiante, il faut dire qu’elle est connue pour ses investissements avant-gardistes.
Goldman Sachs cherche à perturber le crédit à la consommation en donnant la priorité au client, a-t-il déclaré.
Nous sommes ravis que les clients utilisent la carte Apple Card, conçue pour aider les utilisateurs à prendre en main leur vie financière.
Après avoir prôné les avantages du paiement mobile enfin libéré de la carte bancaire, Apple semble (re)trouver un intérêt au
petit morceau de plastique, qui -chez elle- sera en titane. Malheureusement sans contact, rappelons qu’elle ne pourra être utilisée que de manière traditionnelle chez les commerçants. En revanche, elle offrirait une meilleure sécurité en ne présentant aucun signe distinctif : absence de numéro (et de cryptogramme visuel au dos) ou de date d’expiration, juste un nom et une puce.
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