Avec l'annonce de la réforme fiscale américaine, Apple -comme d'autres multinationales- a décidé de rapatrier une bonne partie de ses liquidités détenues à l'étranger. Toutefois, si la firme californienne versera quelques 38 milliards de dollars d'impôt en contrepartie, il reste encore beaucoup d'incertitudes quant à l'emploi de cet argent.
Selon Business Insider, deux analystes de Citi, Jim Suva et Asiya Merchant ont décidé de se pencher sur la question, notamment sur les dernières déclarations de Luca Maestri. Ce dernier a en effet déclaré : Quand vous regardez le bilan de nos réalisations au cours des dernières années, vous voyez que nous retournons environ 100% de nos flux de trésorerie disponibles à nos investisseurs. Et c'est donc cette voie que nous allons poursuivre.
Pour autant, d'après les spéculations du marché, les actionnaires pommés devraient être les principaux bénéficiaires des 245 milliards de dollars rapatriés (ici et là). Mais ce mouvement massif d'argent permettrait de financer plusieurs rachats en urgence (dont des fusions / acquisitions) mais également une augmentation des dividendes.
Les analystes de Citi pensent que 50% des sommes seront consacrés à des rachats d'actions sur deux ans, ce qui représenterait une augmentation du double du taux de rachat annuel et réduirait éventuellement de 9,5% le nombre d'actions en circulation. La diminution de ce dernier serait également un moyen d'augment la valeur de l'action, les deux financiers tablant sur une majoration de 18 $ d'AAPL !
Enfin, il est également question de l'hypothétique rachat de Netflix (et ce d'autant que le service vidéo d'Apple est retardé à 2020 au moins).
