Justice : Apple, Facebook, Google veulent protéger davantage les smartphones
Par Laurence - Publié le
Plus d'une douzaine de sociétés tech viennent de déposer un mémoire devant la Cour Suprême des États-Unis pour s'opposer à l'accès aux données sensibles contenues dans les smartphones. Signé par les plus grandes figures de la Silicon Valley, Apple, Facebook, Google, Twitter, Snap ou encore Verizon, ce document rappelle que des informations personnelles sont de plus en plus recueillies au moyen d'appareils numériques, et que la loi doit davantage protéger la vie privée des consommateurs -et non le contraire.
Les firmes y soulignent que les gens ne devraient pas perdre leurs garanties contre l'intrusion du gouvernement dans leur vie privée,
Il s'agit là d'une intervention dans le cadre d'un procès en cours, celui de Timothy Carpenter, faisant appel de sa condamnation en 2013 pour vols à main armée de Radio Shack et les magasins T-Mobile dans l'Ohio et du Michigan. Dans cette affaire, les procureurs avaient utilisé des informations de localisation obtenues auprès de son opérateur de téléphonie mobile. L'appelant soutient que ces dernières -récupérées sans mandat- avaient donné lieu à des perquisitions et des saisies abusives, en violation du Quatrième Amendement.
L'affaire -qui n'est pas sans rappeler la problématique du tireur de San Bernardino- survient au moment où les pratiques de surveillance des États-Unis sont à nouveau sous étroite surveillance et que l'inquiétude des législateurs et des consommateurs ne fait que grandir.
Source
Les firmes y soulignent que les gens ne devraient pas perdre leurs garanties contre l'intrusion du gouvernement dans leur vie privée,
simplement en choisissant d'utiliser certaines technologies. Pour elles, la Cour devrait revoir l'application du Quatrième Amendement au regard des nouvelles technologies et des attentes des citoyens en matière de protection des données numériques.
Image Alex Brandon/AP/SIPA
Il s'agit là d'une intervention dans le cadre d'un procès en cours, celui de Timothy Carpenter, faisant appel de sa condamnation en 2013 pour vols à main armée de Radio Shack et les magasins T-Mobile dans l'Ohio et du Michigan. Dans cette affaire, les procureurs avaient utilisé des informations de localisation obtenues auprès de son opérateur de téléphonie mobile. L'appelant soutient que ces dernières -récupérées sans mandat- avaient donné lieu à des perquisitions et des saisies abusives, en violation du Quatrième Amendement.
L'affaire -qui n'est pas sans rappeler la problématique du tireur de San Bernardino- survient au moment où les pratiques de surveillance des États-Unis sont à nouveau sous étroite surveillance et que l'inquiétude des législateurs et des consommateurs ne fait que grandir.
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