Insolite : le GPS de l’au-delà est disponible à Monaco
Par Laurence - Publié le
La principauté de Monaco vient d’équiper son cimetière de bornes connectées, destinées à la géolocalisation des sépultures.
Le système, mis à jour quotidiennement, fonctionne grâce à une application sur votre smartphone, . En pratique, il s'utilise comme un GPS classique : il suffit de taper le nom recherché et le chemin d’accès apparaît… Le chef de service du domaine communal explique qu’il s’agit là d’une nécessité pour se retrouver dans le cimetière, en raison de sa configuration géographique
Pour autant, cette hyper connexion peut paraître a priori incongrue -voire déplacée pour certains- d'autant qu'elle est particulièrement novatrice, voire inhabituelle en matière de sépultures. Elle soulève également certaines questions par rapport au respect de la vie privée -des défunts ou de leurs familles- puisqu’il s’agit finalement d’un annuaire informatique des tombes et non d'un registre classique sur place ou en mairie… Devrait-on alors obtenir l’accord des intéressés ou de leurs ayants droits ? La dépêche ne précise rien sur ce point.
Ironiquement, la nouvelle loi numérique française vient de mettre en place le droit pour chacun d’exprimer et de faire respecter sa volonté sur le devenir de ses informations personnelles publiées en ligne après sa mort.
Source
Le système, mis à jour quotidiennement, fonctionne grâce à une application sur votre smartphone, . En pratique, il s'utilise comme un GPS classique : il suffit de taper le nom recherché et le chemin d’accès apparaît… Le chef de service du domaine communal explique qu’il s’agit là d’une nécessité pour se retrouver dans le cimetière, en raison de sa configuration géographique
très étalée et sur différents niveaux.
Pour autant, cette hyper connexion peut paraître a priori incongrue -voire déplacée pour certains- d'autant qu'elle est particulièrement novatrice, voire inhabituelle en matière de sépultures. Elle soulève également certaines questions par rapport au respect de la vie privée -des défunts ou de leurs familles- puisqu’il s’agit finalement d’un annuaire informatique des tombes et non d'un registre classique sur place ou en mairie… Devrait-on alors obtenir l’accord des intéressés ou de leurs ayants droits ? La dépêche ne précise rien sur ce point.
Ironiquement, la nouvelle loi numérique française vient de mettre en place le droit pour chacun d’exprimer et de faire respecter sa volonté sur le devenir de ses informations personnelles publiées en ligne après sa mort.
Source