Selon Apple, le FBI aurait changé trop rapidement l'AppleID du terroriste de San Bernardino
Par Didier Pulicani - Publié le
Difficile de savoir si le petit jeu d'Apple destiné à fuir les demandes du FBI en prenant le public à témoin va réellement finir par payer... ou par aggraver son cas devant la justice.
Après la nouvelle injonction d'hier soir, la Pomme continue de distiller devant la presse des informations sur le déroulé de l'affaire. Cupertino accuse notamment le FBI d'avoir changé (ou fait changer) le mot de passe iCloud du terroriste moins de 24H après avoir récupéré le téléphone. Cela aurait alors compromis l'une des chances d'accéder aux données du tireur.
Comme on vous le racontait il y a quelques semaines, Apple possède en effet les clefs de chiffrement de toutes les sauvegardes iCloud. En connectant l'iPhone en question à un réseau WiFi connu, l'appareil aurait alors effectué un backup automatique... à condition d'avoir les identifiants iCloud à jour. En les modifiant depuis l'extérieur, le FBI aurait compromis cette possibilité.
Apple souhaite ainsi démontrer que le gouvernement a laissé filé une chance de récupérer les données et l'oblige désormais à mettre en place des solutions bien plus lourdes, comme les fameuses
Ironie de l'histoire, Cupertino ne semble pas être réellement gênée par le fait de pouvoir accéder aux données iCloud de tous ses clients. Il s'agit pourtant des mêmes informations que celles stockées sur le téléphone, outre le délai de synchronisation...
Enfin, histoire d'enfoncer le clou, Apple aurait déclaré qu'une victoire du FBI sur ce sujet encouragerait des
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Après la nouvelle injonction d'hier soir, la Pomme continue de distiller devant la presse des informations sur le déroulé de l'affaire. Cupertino accuse notamment le FBI d'avoir changé (ou fait changer) le mot de passe iCloud du terroriste moins de 24H après avoir récupéré le téléphone. Cela aurait alors compromis l'une des chances d'accéder aux données du tireur.
Comme on vous le racontait il y a quelques semaines, Apple possède en effet les clefs de chiffrement de toutes les sauvegardes iCloud. En connectant l'iPhone en question à un réseau WiFi connu, l'appareil aurait alors effectué un backup automatique... à condition d'avoir les identifiants iCloud à jour. En les modifiant depuis l'extérieur, le FBI aurait compromis cette possibilité.
Apple souhaite ainsi démontrer que le gouvernement a laissé filé une chance de récupérer les données et l'oblige désormais à mettre en place des solutions bien plus lourdes, comme les fameuses
portes dérobées. Hier soir, la justice affirmait au contraire que le développement d'un OS spécifique n'avait rien à voir avec une éventuelle demande de création de backdoor, estimant que la réaction de Tim Cook s'apparentait surtout d'un coup marketing.
Ironie de l'histoire, Cupertino ne semble pas être réellement gênée par le fait de pouvoir accéder aux données iCloud de tous ses clients. Il s'agit pourtant des mêmes informations que celles stockées sur le téléphone, outre le délai de synchronisation...
Enfin, histoire d'enfoncer le clou, Apple aurait déclaré qu'une victoire du FBI sur ce sujet encouragerait des
pays étrangersà formuler le même type de demande, en évoquant à demi-mot le cas de la Chine...
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