Les enfants savent-ils repérer les vidéos sponsorisées des YouTubers ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Personne ne peut le nier : YouTube est un formidable outil pour découvrir de nouveaux talents... et les faire perdurer dans le temps. Avec plusieurs millions d'abonnés, les Cyprien et autres Norman affichent désormais des audiences dignes des plus grandes chaines hertziennes.
Mais depuis quelques temps, ces clips de quelques minutes créent la polémiques. Sont-il encore des créations artistiques à part entière ou de simples publicités pour les marques ? Dans le milieu de la presse règne une forme de consensus sur le sujet, ce mélange des genre étant vécu comme un véritable viol intellectuel, mais pas seulement. La presse enrage aussi de voir les marques débourser des sommes astronomiques dans la production de ces vidéos, des budgets qui échappent de fait à certains magazines, qui s'efforcent de maintenir une certaine indépendance vis à vis des marques.
A la rédac', nous sommes assez partagés sur le sujet car la problématique est complexe. D'un côté, il y a effectivement tous ces ados qui regardent ces vidéos sans forcément réaliser qu'il s'agisse d'une publicité qui ne dit pas son nom. De l'autre, on en revient toujours à ce
Arrêt sur Images fait partie de ces médias qui s'inquiètent beaucoup des conséquences de ces clips sur la perception qu'en ont les plus jeunes. Dans la vidéo ci-dessous, nos confrères tentent de démontrer qu'une bonne partie des enfants ont parfois du mal à cerner qu'un nouveau sketch de leur célébrité préférée est surtout destiné à faire la promo d'une marque ou d'un jeu, bien qu'elle soit réalisées avec les codes habituels des YouTubers -qui ont d'ailleurs souvent le champ libre sur l'aspect créatif. A l'inverse, vous serez surpris de voir que malgré leur âge, certains bambins ne sont pas aussi dupes qu'on pourrait le penser et qu'il ne faudrait pas leur faire à l'envers.
Mais depuis quelques temps, ces clips de quelques minutes créent la polémiques. Sont-il encore des créations artistiques à part entière ou de simples publicités pour les marques ? Dans le milieu de la presse règne une forme de consensus sur le sujet, ce mélange des genre étant vécu comme un véritable viol intellectuel, mais pas seulement. La presse enrage aussi de voir les marques débourser des sommes astronomiques dans la production de ces vidéos, des budgets qui échappent de fait à certains magazines, qui s'efforcent de maintenir une certaine indépendance vis à vis des marques.
A la rédac', nous sommes assez partagés sur le sujet car la problématique est complexe. D'un côté, il y a effectivement tous ces ados qui regardent ces vidéos sans forcément réaliser qu'il s'agisse d'une publicité qui ne dit pas son nom. De l'autre, on en revient toujours à ce
problèmede la gratuité sur internet. Avec de telles audiences, on ne comprend pas bien que YouTube ne propose pas un modèle économique viable à tous ces artistes, qui permettrait de moins dépendre de ces contenus sponsorisés. Malgré tout ce qui se raconte sur le
salaire des YouTubers, il faut bien comprendre que la publicité placée avant les vidéos YouTube ne rapportent pratiquement rien, au mieux quelques milliers d'euros si vous avez la chance de faire plusieurs millions de vues dans vos clips. L'essentiel des revenus de ces jeunes talents provient plutôt des partenariats (ces fameuses vidéos sponsorisées) ou des produits dérivés (spectacles, livres etc.)
Arrêt sur Images fait partie de ces médias qui s'inquiètent beaucoup des conséquences de ces clips sur la perception qu'en ont les plus jeunes. Dans la vidéo ci-dessous, nos confrères tentent de démontrer qu'une bonne partie des enfants ont parfois du mal à cerner qu'un nouveau sketch de leur célébrité préférée est surtout destiné à faire la promo d'une marque ou d'un jeu, bien qu'elle soit réalisées avec les codes habituels des YouTubers -qui ont d'ailleurs souvent le champ libre sur l'aspect créatif. A l'inverse, vous serez surpris de voir que malgré leur âge, certains bambins ne sont pas aussi dupes qu'on pourrait le penser et qu'il ne faudrait pas leur faire à l'envers.