Cette chanteuse décide de vendre ses nudes sur OnlyFans pour financer sa tournée
Par Vincent Lautier - Publié le
Kate Nash, connue pour son tube Foundations en 2007, a trouvé une solution surprenante pour couvrir les frais de sa tournée actuelle : vendre des photos de son postérieur sur OnlyFans. Oui, vous avez bien lu. Sous le slogan
Dans une interview à la BBC, elle explique que sans cette initiative, elle aurait dû réduire les salaires de son équipe, rogner sur la qualité de ses spectacles ou voyager dans des conditions dangereuses. « Ce n’est pas une solution idéale, mais ça m’assure de ne pas sacrifier ce qui compte vraiment : mon équipe et l’expérience du public. »
Kate Nash illustre un problème que beaucoup d’artistes connaissent aujourd’hui : entre les coûts croissants (logistique, salaires, hébergements) et des revenus stagnants, les tournées deviennent un luxe. Pour eux, le streaming – pourtant omniprésent – n’est qu’une fausse promesse. À 0,003 € par écoute en moyenne, il faut une quantité astronomique de streams pour dégager de quoi financer une tournée.
Un récent sondage de Pirate Studios confirme la tendance : si les prix des billets explosent pour les gros événements, la majorité des artistes galèrent à équilibrer leurs comptes. Résultat, les tournées deviennent souvent des projets passion, où les pertes personnelles sont habituelles.
Sur les réseaux sociaux, Kate Nash défend sa démarche avec humour et fermeté. « Mon choix, c’est vendre des photos de mon cul pour financer ma tournée, et honnêtement, c’est empowering, fun et cohérent avec mes valeurs », écrit-elle sur Instagram. « Vous ne parleriez même pas de ma tournée si j’avais juste posté un truc du genre
Elle en profite pour pointer du doigt la dévalorisation de la musique dans nos sociétés. Selon elle, les musiciens pourraient s’inspirer des travailleurs du sexe pour mieux contrôler leur image et leurs revenus. Une idée particulière, mais qui a au moins le mérite de mettre le problème sur la table.
Kate Nash ne fait pas ça pour le fun mais pour éviter des compromis qu’elle refuse. « Mon cul met la lumière sur le problème », dit-elle. Et si ce cul devenait le symbole d’un réveil pour l’industrie musicale ? On peut toujours rêver.
Butts for Tour Buses, la chanteuse britannique de 37 ans revendique cette décision comme un moyen à la fois pratique et provocateur de dénoncer les failles de l’industrie musicale.
Tourner sans se ruiner : un casse-tête pour les artistes
Dans une interview à la BBC, elle explique que sans cette initiative, elle aurait dû réduire les salaires de son équipe, rogner sur la qualité de ses spectacles ou voyager dans des conditions dangereuses. « Ce n’est pas une solution idéale, mais ça m’assure de ne pas sacrifier ce qui compte vraiment : mon équipe et l’expérience du public. »
Un vrai problème de fond pour la musique en 2024
Kate Nash illustre un problème que beaucoup d’artistes connaissent aujourd’hui : entre les coûts croissants (logistique, salaires, hébergements) et des revenus stagnants, les tournées deviennent un luxe. Pour eux, le streaming – pourtant omniprésent – n’est qu’une fausse promesse. À 0,003 € par écoute en moyenne, il faut une quantité astronomique de streams pour dégager de quoi financer une tournée.
Un récent sondage de Pirate Studios confirme la tendance : si les prix des billets explosent pour les gros événements, la majorité des artistes galèrent à équilibrer leurs comptes. Résultat, les tournées deviennent souvent des projets passion, où les pertes personnelles sont habituelles.
OnlyFans : un choix audacieux mais assumé
Sur les réseaux sociaux, Kate Nash défend sa démarche avec humour et fermeté. « Mon choix, c’est vendre des photos de mon cul pour financer ma tournée, et honnêtement, c’est empowering, fun et cohérent avec mes valeurs », écrit-elle sur Instagram. « Vous ne parleriez même pas de ma tournée si j’avais juste posté un truc du genre
les coûts explosent, venez acheter un t-shirt. »
Elle en profite pour pointer du doigt la dévalorisation de la musique dans nos sociétés. Selon elle, les musiciens pourraient s’inspirer des travailleurs du sexe pour mieux contrôler leur image et leurs revenus. Une idée particulière, mais qui a au moins le mérite de mettre le problème sur la table.
Un mal nécessaire ou un coup de com’ génial ?
Kate Nash ne fait pas ça pour le fun mais pour éviter des compromis qu’elle refuse. « Mon cul met la lumière sur le problème », dit-elle. Et si ce cul devenait le symbole d’un réveil pour l’industrie musicale ? On peut toujours rêver.