La taxe streaming rapporterait bien moins que prévu en 2024
Par Laurence - Publié le
Ce matin, au Sénat, Jean-Philippe Thiellay, président du Centre national de la musique (CNM), a donné quelques chiffres sur la taxe streaming, instaurée par la dernière loi de finances au 1er janvier 2024.
La présentation s’ouvre sur un petit état des lieux des concerts en France (en bonne santé notamment grâce au passage de Taylor Swift), mais avec des festivals en danger, qui affichent pour la plupart un déficit sur cette année 2024, avant de s’attaquer au streaming.
Jean-Philippe Thiellay indique que le secteur du streaming est toujours dans une phase de transition. Même si les leaders en France -Spotify et Deezer- ont atteint la rentabilité ou s’en approchent. Le principal problème étant la progression très lente des abonnements payants à ces services.
Taxe streaming à 22:50
Il a ainsi indiqué que
Si la somme peut sembler élevée, elle est, en fait,
Pour expliquer cette situation, il précise
Parmi les bonnes nouvelles, on notera tout de même de très bons résultats à l’international des artistes français, grâce notamment aux Jeux Olympiques de Paris, même sir la France perds une place sur le marché mondial au profit de la Chine.
Lors de l’été 2023, le Président de la République avait annoncé l'arrivée possible d'une taxe sur le streaming musical pour la rentrée. Avec quelques mois de retard, cette dernière était devenue une réalité et est applicable depuis le 1er janvier 2024 en France !
Après plusieurs mois très tendus, le gouvernement avait annoncé la mise en place d'une taxe sur le chiffre d'affaires des plateformes de streaming musical. Cette contribution obligatoire sert à
Evidemment, cette nouvelle a été très mal perçue par les différentes plateformes, les plus petites se montrant les plus remontées. Pour elles, la conséquence inévitable va passer par une augmentation des abonnements pour palier la hausse des prélèvements ! Pour Deezer, il serait apparemment impossible de trouver un équilibre financier autrement...
7,130 millions d'euros de taxe pour le streaming
La présentation s’ouvre sur un petit état des lieux des concerts en France (en bonne santé notamment grâce au passage de Taylor Swift), mais avec des festivals en danger, qui affichent pour la plupart un déficit sur cette année 2024, avant de s’attaquer au streaming.
Jean-Philippe Thiellay indique que le secteur du streaming est toujours dans une phase de transition. Même si les leaders en France -Spotify et Deezer- ont atteint la rentabilité ou s’en approchent. Le principal problème étant la progression très lente des abonnements payants à ces services.
Taxe streaming à 22:50
Il a ainsi indiqué que
le CNM a encaissé 7,130 millions d'euros et nous serons, sans beaucoup d'hésitation, à 9,3 millions d'euros en fin d'année car il y a des versements mensuels qui sont maintenant à peu près stables.
Si la somme peut sembler élevée, elle est, en fait,
assez sensiblement inférieure à ce qui avait été budgetéfin 2023. En effet, il était espéré 15 millions d’euros de recettes pour cette taxe, soit un manque de quasiment 6 millions.
Pour expliquer cette situation, il précise
que le démarrage a été lent, y compris parce qu'il y a le plancher d'imposition à 20 millions d'euros de chiffre d'affaires qui fait que pendant plusieurs mois les entreprises n'atteignent pas ce plancher. Mais, plus problématique, il rappelle que le texte officiel n’est toujours pas publié et il serait vraiment temps que
les services fiscaux fassent leur travail. La totalité des sommes ont été affectées à des projets musicaux et ont
permis de financer des actions qui n'auraient pas été financées s'il n'y avait pas la taxe streaming.
Parmi les bonnes nouvelles, on notera tout de même de très bons résultats à l’international des artistes français, grâce notamment aux Jeux Olympiques de Paris, même sir la France perds une place sur le marché mondial au profit de la Chine.
Une contribution obligatoire
Lors de l’été 2023, le Président de la République avait annoncé l'arrivée possible d'une taxe sur le streaming musical pour la rentrée. Avec quelques mois de retard, cette dernière était devenue une réalité et est applicable depuis le 1er janvier 2024 en France !
Après plusieurs mois très tendus, le gouvernement avait annoncé la mise en place d'une taxe sur le chiffre d'affaires des plateformes de streaming musical. Cette contribution obligatoire sert à
financer la filière musicale, notamment le Centre national de la musique (CNM), une instance créée en 2020 à l'image du Centre national du Cinéma.
Evidemment, cette nouvelle a été très mal perçue par les différentes plateformes, les plus petites se montrant les plus remontées. Pour elles, la conséquence inévitable va passer par une augmentation des abonnements pour palier la hausse des prélèvements ! Pour Deezer, il serait apparemment impossible de trouver un équilibre financier autrement...