Devialet va mal, mais à quel point ?
Par Vincent Lautier - Publié le
L’entreprise française Devialet, autrefois icône de l’innovation audio, fait face à une situation financière critique. Fondée en 2007, la société a marqué les esprits avec ses systèmes audio de haute technologie et son positionnement premium. Après des années de succès, Devialet a récemment sollicité une procédure de conciliation auprès du tribunal de commerce de Paris. Ce recours vise à rééchelonner ses dettes et à lever des fonds dans un contexte où l’entreprise cherche à stabiliser ses finances et retrouver le chemin de la croissance.
La procédure de conciliation, de plus en plus fréquente dans le milieu des start-ups, est conçue pour permettre à une entreprise de renégocier ses dettes tout en gardant une certaine confidentialité. Devialet espère obtenir un délai supplémentaire pour trouver des investisseurs et restructurer ses finances. Ce type de procédure dure généralement de quatre à cinq mois, histoire de laisser à l’entreprise le répit nécessaire pour trouver un accord avec ses créanciers. Sauf que voilà, certains investisseurs historiques, tels que Xavier Niel et Bernard Arnault, sont apparemment réticents à réinjecter des fonds dans un marché audio en difficulté, marqué par la hausse des taux d’intérêt et une baisse de la demande.
Ces dernières années, Devialet a pourtant cherché à diversifier ses activités pour faire face au ralentissement économique. L’entreprise a multiplié les partenariats, par exemple avec Huawei et Free, dans le but de toucher de nouveaux marchés. Elle a également élargi sa gamme de produits avec les lancements de la barre de son Dione ou des écouteurs Gemini II. Malgré ces efforts, la marque peine à retrouver l’enthousiasme suscité par ses produits phares, comme l’enceinte Phantom, lancée en 2014. Le chiffre d’affaires de Devialet a chuté de 20% en un an, et les nouveaux produits n’ont pas du tout compensé cette baisse. La société, qui ne communique pas ses résultats financiers, souffre aussi, c’est évident, du ralentissement global du marché de l’audio.
C’est Jacques Demont, le nouveau directeur général depuis début 2024, qui tente de sortir Devialet de l’impasse avec un plan de relance ambitieux. Ce plan passe par une réduction des coûts, incluant une baisse des effectifs et la fermeture de son siège social parisien trop coûteux. L’entreprise mise également sur son expansion internationale, avec des projets d’ouverture de boutiques en Chine et aux États-Unis. Elle cherche aussi à renforcer sa présence au Moyen-Orient, où elle prévoit d’ouvrir dix magasins d’ici 2027. Reste à savoir si ces efforts seront suffisants pour rétablir la situation financière de la société et attirer de nouveaux investisseurs.
Est-ce que vous avez déjà considéré l’idée d’acquérir une enceinte Devialet ? Peut-être même en avez-vous une ? Dites-nous tout.
Une procédure de conciliation
La procédure de conciliation, de plus en plus fréquente dans le milieu des start-ups, est conçue pour permettre à une entreprise de renégocier ses dettes tout en gardant une certaine confidentialité. Devialet espère obtenir un délai supplémentaire pour trouver des investisseurs et restructurer ses finances. Ce type de procédure dure généralement de quatre à cinq mois, histoire de laisser à l’entreprise le répit nécessaire pour trouver un accord avec ses créanciers. Sauf que voilà, certains investisseurs historiques, tels que Xavier Niel et Bernard Arnault, sont apparemment réticents à réinjecter des fonds dans un marché audio en difficulté, marqué par la hausse des taux d’intérêt et une baisse de la demande.
La diversification stratégique
Ces dernières années, Devialet a pourtant cherché à diversifier ses activités pour faire face au ralentissement économique. L’entreprise a multiplié les partenariats, par exemple avec Huawei et Free, dans le but de toucher de nouveaux marchés. Elle a également élargi sa gamme de produits avec les lancements de la barre de son Dione ou des écouteurs Gemini II. Malgré ces efforts, la marque peine à retrouver l’enthousiasme suscité par ses produits phares, comme l’enceinte Phantom, lancée en 2014. Le chiffre d’affaires de Devialet a chuté de 20% en un an, et les nouveaux produits n’ont pas du tout compensé cette baisse. La société, qui ne communique pas ses résultats financiers, souffre aussi, c’est évident, du ralentissement global du marché de l’audio.
Un plan de relance tourné vers l’international
C’est Jacques Demont, le nouveau directeur général depuis début 2024, qui tente de sortir Devialet de l’impasse avec un plan de relance ambitieux. Ce plan passe par une réduction des coûts, incluant une baisse des effectifs et la fermeture de son siège social parisien trop coûteux. L’entreprise mise également sur son expansion internationale, avec des projets d’ouverture de boutiques en Chine et aux États-Unis. Elle cherche aussi à renforcer sa présence au Moyen-Orient, où elle prévoit d’ouvrir dix magasins d’ici 2027. Reste à savoir si ces efforts seront suffisants pour rétablir la situation financière de la société et attirer de nouveaux investisseurs.
Est-ce que vous avez déjà considéré l’idée d’acquérir une enceinte Devialet ? Peut-être même en avez-vous une ? Dites-nous tout.