Et si l'on pouvait mettre à jour la puce du HomePod ? (module Mozart B&O)
Par June Cantillon - Publié le
La firme danoise spécialiste de l'audio design Bang & Olufsen présente les nouvelles générations des Beosound A9 et Beosound 2 avec la possibilité de recevoir un module si les technologies embarquées venaient à devenir obsolètes. Un exemple à suivre pour d'autres constructeurs (suivez mon regard) ?
Le constructeur présente la cinquième génération de l'enceinte Beosound A9 lancée en 2012. Cette nouvelle itération du modèle iconique doté d'un panneau circulaire reprend les caractéristiques qui ont fait le succès des générations précédentes, dont les haut-parleurs et amplificateurs, les finitions léchées, les pieds en chêne, ou les détails en aluminium, mais repose désormais sur la plateforme Mozart. L'intérêt de cette plateforme vient d'un module intégrant les puces pour le traitement du son et la connectivité, qui pourra être mis à jour de manière logicielle, mais également remplacé par un nouvel élément si la puissance de traitement et la technologie de diffusion sans fil venaient à être dépassées. Bang & Olufsen applique cette même stratégie à la nouvelle enceinte Beosound 2 Gen3, accueillant également la plateforme Mozart et son module amovible et donc remplaçable.
Selon Michael Henriksson, Vice-Président du marketing produit chez Bang & Olufsen :
Cette approche est intéressante car elle permet d'atténuer un des défauts principaux des enceintes connectées face aux systèmes traditionnels. Ainsi, et comme nous le soulignons au sein de notre test du HomePod, si un système traditionnel couplant un ampli et des enceintes fonctionnera comme au premier jour dans 25 ans, des enceintes connectées pourraient finir en coûteux éléments de décoration si le constructeur venait à disparaître ou à abandonner la technologie embarquée. Nous pouvons prendre comme exemple le HomePod, qui est uniquement compatible avec AirPlay 2 pour la diffusion audio, et qui ne dispose pas d'entrée audio.
L'approche de B&O pourrait ainsi permettre de mettre à jour la puissance de traitement de l'enceinte et ses protocoles de diffusion sans fil, sans devoir acheter une enceinte complète. Cette possibilité d'évolution pourrait alors rassurer l'acheteur potentiel sur la pérennité de son choix et rendre plus digeste le tarif de certaines enceintes connectées haut de gamme, à condition que le prix du module contenant la nouvelle puce soit raisonnable. Notons toutefois que Bang & Olufsen ne propose pas (encore ?) ce module sur les modèles compacts de la gamme, comme la Beosound Explore, et que les enceintes qui en disposent affichent des tarifs plutôt salés.
Bang & Olufsen Beosound A9 et Beosound 2
Le constructeur présente la cinquième génération de l'enceinte Beosound A9 lancée en 2012. Cette nouvelle itération du modèle iconique doté d'un panneau circulaire reprend les caractéristiques qui ont fait le succès des générations précédentes, dont les haut-parleurs et amplificateurs, les finitions léchées, les pieds en chêne, ou les détails en aluminium, mais repose désormais sur la plateforme Mozart. L'intérêt de cette plateforme vient d'un module intégrant les puces pour le traitement du son et la connectivité, qui pourra être mis à jour de manière logicielle, mais également remplacé par un nouvel élément si la puissance de traitement et la technologie de diffusion sans fil venaient à être dépassées. Bang & Olufsen applique cette même stratégie à la nouvelle enceinte Beosound 2 Gen3, accueillant également la plateforme Mozart et son module amovible et donc remplaçable.
Selon Michael Henriksson, Vice-Président du marketing produit chez Bang & Olufsen :
Aujourd’hui, nous célébrons la mise à l’épreuve du futur de nos deux enceintes domestiques les plus populaires. Le principe du design intemporel ne consiste pas seulement à fabriquer des produits conçus pour durer, il s’agit aussi de créer des designs qui captiveront les gens et dont ils seront fiers, pendant des décennies
Un exemple à suivre ?
Cette approche est intéressante car elle permet d'atténuer un des défauts principaux des enceintes connectées face aux systèmes traditionnels. Ainsi, et comme nous le soulignons au sein de notre test du HomePod, si un système traditionnel couplant un ampli et des enceintes fonctionnera comme au premier jour dans 25 ans, des enceintes connectées pourraient finir en coûteux éléments de décoration si le constructeur venait à disparaître ou à abandonner la technologie embarquée. Nous pouvons prendre comme exemple le HomePod, qui est uniquement compatible avec AirPlay 2 pour la diffusion audio, et qui ne dispose pas d'entrée audio.
L'approche de B&O pourrait ainsi permettre de mettre à jour la puissance de traitement de l'enceinte et ses protocoles de diffusion sans fil, sans devoir acheter une enceinte complète. Cette possibilité d'évolution pourrait alors rassurer l'acheteur potentiel sur la pérennité de son choix et rendre plus digeste le tarif de certaines enceintes connectées haut de gamme, à condition que le prix du module contenant la nouvelle puce soit raisonnable. Notons toutefois que Bang & Olufsen ne propose pas (encore ?) ce module sur les modèles compacts de la gamme, comme la Beosound Explore, et que les enceintes qui en disposent affichent des tarifs plutôt salés.