Test express de l'enceinte nomade Yoyo (S) de Cambridge Audio
Par June Cantillon - Publié le
Au catalogue de Cambridge Audio depuis un certain temps, nous avons pu mettre la main pendant quelques jours sur l'enceinte nomade Yoyo (S).
L'enceinte est livrée dans une boîte soignée contenant, outre l'enceinte elle-même, une alimentation de 36W (18V/2A) avec un cordon de 180 centimètres (il faudra faire attention à cet élément, car c'est le seul moyen de recharger la Yoyo S), ainsi qu'un câble mini jack droit vers mini jack 3,5 millimètres coudé de 40 centimètres.
La Yoyo (S) affiche des mensurations de 246x128x67 millimètres et 1,2 kg sur notre balance, soit un appareil assez lourd et volumineux par rapport à certains concurrents. L'enceinte est drapée d'une jolie robe en laine provenant du spécialiste Marton Mills du Yorkshire, agréable à la vue comme au toucher et offrant une touche de classe très anglaise.
L'enceinte embarque deux haut-parleurs large bande de 4 centimètres, un haut-parleur de 7,5 centimètres, un radiateur passif rectangulaire assez massif à l'arrière mesurant 4,5x16,5 centimètres et un microphone. La partie supérieure regroupant les contrôles est recouverte d'une surface soft touch et comprend le bouton d'alimentation, deux boutons tactiles pour le volume, un bouton pour prendre les appels (fonctionnalité pratique que ne proposent pas toutes les concurrentes, la Sonos Roam en est par exemple dénuée), un bouton pour le Bluetooth, un autre pour l'entrée auxiliaire, et cinq LED qui serviront pour indiquer le volume et le niveau de la batterie.
L'ensemble s'éclaire lorsque l'utilisateur approche sa main de l'enceinte et le constructeur a ajouté la possibilité d'arrêter/reprendre la lecture ou passer au titre suivant en passant la main au-dessus des contrôles dans un sens ou dans l'autre. La fonctionnalité est intéressante, mais il faudra parfois s'y reprendre à. plusieurs fois, et la lecture s'arrêtera de temps en temps alors que vous voudrez simplement déplacer l'appareil.
En dessous de l'enceinte, on trouvera un pas de vis 1/4 de pouce afin de fixer l'enceinte sur un support, la prise pour l'alimentation, une entrée auxiliaire en mini jack 3,5 millimètres, et un port USB permettant de charger un périphérique à 5W (5V/1A). Une petite découpe a été pratiquée dans le pied afin de faire passer élégamment les câbles. La batterie de 2 000 mAh nous a permis d'obtenir un peu moins de 13 heures d'écoute à volume modéré, une autonomie confortable, mais légèrement moins élevée que les 14 heures annoncées par le constructeur. La Yoyo (S) ne dispose pas d'une application dédiée, les éventuels réglages sonores passeront donc par le lecteur qui lui sera associé.
Volumineuse, la Yoyo (S) se démarque également sur le plan sonore en offrant un rendu très agréable. Si les fréquences graves sont charnues et dynamiques, elles ne sont pas exagérées et l'enceinte propose un rendu très musical respectant le travail des artistes et des ingénieurs du son. Les haut-parleurs large bande diffusent des aigus cristallins sans être agressifs, y compris à fort volume, et les médiums ne sont pas en reste avec une belle présence pour ce type d'enceinte.
L'utilisateur profitera d'un rendu en stéréo, même si l'espacement limité entre les haut-parleurs ne permettra pas d'obtenir une scène sonore très large. Le microphone intégré sera suffisant pour prendre des appels dans un environnement calme, et permettra également d'y participer à plusieurs.
Avec la Yoyo (S), le constructeur anglais propose une enceinte avec une belle finition, une autonomie confortable, la possibilité de prendre des appels, et un rendu agréable assez éloigné du
• L'enceinte Yoyo (S) de Cambridge Audio à 149€
Une enceinte au charme anglais
L'enceinte est livrée dans une boîte soignée contenant, outre l'enceinte elle-même, une alimentation de 36W (18V/2A) avec un cordon de 180 centimètres (il faudra faire attention à cet élément, car c'est le seul moyen de recharger la Yoyo S), ainsi qu'un câble mini jack droit vers mini jack 3,5 millimètres coudé de 40 centimètres.
La Yoyo (S) affiche des mensurations de 246x128x67 millimètres et 1,2 kg sur notre balance, soit un appareil assez lourd et volumineux par rapport à certains concurrents. L'enceinte est drapée d'une jolie robe en laine provenant du spécialiste Marton Mills du Yorkshire, agréable à la vue comme au toucher et offrant une touche de classe très anglaise.
L'enceinte embarque deux haut-parleurs large bande de 4 centimètres, un haut-parleur de 7,5 centimètres, un radiateur passif rectangulaire assez massif à l'arrière mesurant 4,5x16,5 centimètres et un microphone. La partie supérieure regroupant les contrôles est recouverte d'une surface soft touch et comprend le bouton d'alimentation, deux boutons tactiles pour le volume, un bouton pour prendre les appels (fonctionnalité pratique que ne proposent pas toutes les concurrentes, la Sonos Roam en est par exemple dénuée), un bouton pour le Bluetooth, un autre pour l'entrée auxiliaire, et cinq LED qui serviront pour indiquer le volume et le niveau de la batterie.
L'ensemble s'éclaire lorsque l'utilisateur approche sa main de l'enceinte et le constructeur a ajouté la possibilité d'arrêter/reprendre la lecture ou passer au titre suivant en passant la main au-dessus des contrôles dans un sens ou dans l'autre. La fonctionnalité est intéressante, mais il faudra parfois s'y reprendre à. plusieurs fois, et la lecture s'arrêtera de temps en temps alors que vous voudrez simplement déplacer l'appareil.
En dessous de l'enceinte, on trouvera un pas de vis 1/4 de pouce afin de fixer l'enceinte sur un support, la prise pour l'alimentation, une entrée auxiliaire en mini jack 3,5 millimètres, et un port USB permettant de charger un périphérique à 5W (5V/1A). Une petite découpe a été pratiquée dans le pied afin de faire passer élégamment les câbles. La batterie de 2 000 mAh nous a permis d'obtenir un peu moins de 13 heures d'écoute à volume modéré, une autonomie confortable, mais légèrement moins élevée que les 14 heures annoncées par le constructeur. La Yoyo (S) ne dispose pas d'une application dédiée, les éventuels réglages sonores passeront donc par le lecteur qui lui sera associé.
Un rendu musical
Volumineuse, la Yoyo (S) se démarque également sur le plan sonore en offrant un rendu très agréable. Si les fréquences graves sont charnues et dynamiques, elles ne sont pas exagérées et l'enceinte propose un rendu très musical respectant le travail des artistes et des ingénieurs du son. Les haut-parleurs large bande diffusent des aigus cristallins sans être agressifs, y compris à fort volume, et les médiums ne sont pas en reste avec une belle présence pour ce type d'enceinte.
L'utilisateur profitera d'un rendu en stéréo, même si l'espacement limité entre les haut-parleurs ne permettra pas d'obtenir une scène sonore très large. Le microphone intégré sera suffisant pour prendre des appels dans un environnement calme, et permettra également d'y participer à plusieurs.
Conclusion
Avec la Yoyo (S), le constructeur anglais propose une enceinte avec une belle finition, une autonomie confortable, la possibilité de prendre des appels, et un rendu agréable assez éloigné du
tout pour le graveque l'on retrouve sur de nombreux modèles actuellement (attention, l'enceinte sera largement capable de restituer des basses punchy, si elles sont présentes sur le morceau, mais ne grossira pas le trait). A 149 euros (en fonction des boutiques, parfois nettement plus) le tarif est dans la moyenne du marché, mais les utilisateurs souhaitant une enceinte plus compacte, baroudeuse (qui résistera par exemple à une brève immersion), ou disposant d'une application dédiée devront se tourner vers les modèles concurrents.
• L'enceinte Yoyo (S) de Cambridge Audio à 149€