ID Mobile réplique : "il n'y a aucun hacking"
Par La Rédaction - Publié le
Dans un communiqué paru ce jeudi, ID Mobile, l'éditeur de Mogoroad, se défend d'utiliser toute faille dans le SDK de l'iPhone, pour récupérer le numéro de téléphone des personnes ayant téléchargé son application gratuite sur iTunes, comme nous l'avions pourtant suspecté de prime abord suite à des mails de lecteurs.
Au lieu de cela, nous explique Stephane Blum, son CEO, Mogo récupère les numéros MSISDN - lesquels portent en clair le numéro de l'usager (dans la capture les XXX remplacent les vrais numéros) - via une simple connexion IP
Ce numéro, logiquement connu de votre seul opérateur, permet d'identifier l'abonné et d'acheminer vers lui divers services. Il peut être transmis à des fournisseurs de services. Reste, désormais, à savoir si l'utiliser à des fins de contact direct est, ou pas, conforme à la législation suisse. Nous avons donc sollicité l'avis du Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT), l'équivalent de la CNIL française, afin qu'il se prononce sur le cadre légal de cette pratique, pour l'abonné. Celui-ci nous a indiqué :
Au lieu de cela, nous explique Stephane Blum, son CEO, Mogo récupère les numéros MSISDN - lesquels portent en clair le numéro de l'usager (dans la capture les XXX remplacent les vrais numéros) - via une simple connexion IP
à travers l'Internet mobile, une méthode utilisée, indifféremment pour l'iPhone, les mobiles Android, les Blackberry et autres.
Il n'y aucun hacking d'aucune sorte, martèle le CEO. Selon M. Blum, pour ID Mobile,
l'iPhone représente 40 à 50 % des ventes payantes et 70 à 80 % pour la version gratuite où vous n'avez ni les radars ni les controles de police.
Ce numéro, logiquement connu de votre seul opérateur, permet d'identifier l'abonné et d'acheminer vers lui divers services. Il peut être transmis à des fournisseurs de services. Reste, désormais, à savoir si l'utiliser à des fins de contact direct est, ou pas, conforme à la législation suisse. Nous avons donc sollicité l'avis du Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT), l'équivalent de la CNIL française, afin qu'il se prononce sur le cadre légal de cette pratique, pour l'abonné. Celui-ci nous a indiqué :
Comme nous ne connaissons pas le sujet, nous devons en premier lieu analyser votre demande. Pour cette raison, nous ne pouvons pas donner suite avant la semaine prochaine. Nous attendons, également, des réponses à nos questions de la part des 3 opérateurs Suisses et ne manquerons pas de vous tenir informés.