Les affaires se compliquent du côté de Twitter qui doit répondre de nombreux impayés ! En effet plusieurs grands labels musicaux lui reprochent de n'avoir jamais signé d'accord de partage de revenus pour l'utilisation de millions de chansons sur la plateforme. Mais ils ne seraient pas les seuls à réclamer des sous !
Musique : des millions de dollars de droits impayés
Ils réclament ainsi des centaines de millions de dollars de droits impayés, reprochant au passage un laxisme face à l'utilisation indue de morceaux sur sa plateforme.D'après David Israelite, PDG de l'Association américaine des éditeurs de musique (NMPA), Twitter est le seul grand réseau social à avoir toujours refusé catégoriquement de passer des accords pour pouvoir utiliser des millions de chansons.
Et pas question de trouver des excuses face à l'attitude des responsables du réseau, totalement volontaire et agissant en pleine connaissance de cause ! Ils évoquent des délais de réponse à rallonge -manœuvres totalement dilatoires- atteignant souvent des semaines, parfois plus, d'après l'acte de saisine d'un tribunal de Nashville (forcément).
Expulsion pour cause de loyers impayés
Mais cela ne s'arrête pas là ! Souvenez-vous en janvier dernier, on apprenait que Twitter avait quelques arriérés de loyer impayés. La situation ne s'est pas améliorée depuis et Twitter doit désormais trois mois de loyer au propriétaire de son siège social. Un juge vient d'ailleurs d'approuvé l'expulsion du réseau de ses bureaux !
Après avoir licencié plus de la moitié de ses salariés et vendu boites à pizza ou plantes vertes, Elon Musk avait pris la décision d'arrêter de payer le loyer de son siège de San Francisco -un immeuble de huit étages situé au 1355 Market Street.
L'affaire fait d'ailleurs grand bruit du côté de la Baie. En effet, SRI Nine Market Square LLC -le propriétaire des locaux- avait saisi la justice contre Twitter pour récupérer les loyers de décembre et de janvier. En effet, la somme n’est pas neutre puisqu'il s'agit de la jolie bagatelle de plus de 6 millions de dollars pour 43 000 mètres carrés de bureaux. Si le propriétaire a pu se servir dans le dépôt de garantie de 3,6 millions de dollars, il reste tout de même 3,1 millions de dollars d'arriérés.
