A quelques semaines des prochains résultats, les revenus de l'App Store d'Apple sont en berne et même pire ! En effet, ils auraient chuté de 5 % d'une année sur l'autre (comparaison entre septembre 2021 et septembre 2022), les jeux affichant une baisse de 14% des sommes engrangées d’après les analyses de Sensor Tower. Rappelons que cette firme suit de près les ventes et les téléchargements, elle se veut plutôt fiable.
La plus forte baisse en 7 ans
Dans ces conditions, Morgan Stanley a effectué une modélisation financière basée sur ces même données. Et pour le cabinet d'analyses, il s'agirait de la plus forte baisse observée depuis le début du suivi, en 2015.
Un contexte économique défavorable
Cette situation pourrait toutefois s’expliquer par plusieurs facteurs. L'App Store a connu des baisses significatives sur plusieurs marchés, y compris les États-Unis, le Canada et le Japon. Lors de son dernier appel aux bénéfices, Cupertino avait déjà suggéré que ce comportement allait être constaté.
Les effets secondaires du Covid
En effet, l’année dernière, le covid était encore bien présent obligeant de nombreuses personnes à travailler à domicile ou leur laissant plus de temps pour se divertir chez eux. La comparaison serait donc faussée dans une certaine mesure par la forte demande de divertissement à domicile pendant la pandémie. Avec la reprise progressive, il a fallu un peu de temps aux consommateurs pour revenir à un comportement avant COVID-19, ce qui se traduit aujourd’hui.
conflit en Ukraine, économie instable
En outre, le conflit en Ukraine a bien évidemment joué sur les échanges et l’économie mondiale, moins propice aux jeux. Les sanctions pesant contre la Russie et les perturbations énergétiques (et la hausse des prix) ont boosté l’inflation dans de nombreux pays, impactant les revenus des ménages et exigeant une certaine sobriété.
le pire est à venir
Dans ces conditions, les revenus de l'App Store pourraient bien baisser encore plus ce mois-ci. En effet, les nouvelles grilles tarifaires d’Apple devraient entrer en vigueur aujourd’hui en Europe et dans d'autres parties du monde. Ces dernières ciblent sur une augmentation des prix d'applications et des achats aux alentours de 20 % des prix.
