Chaque jour donne droit à de nouvelles révélations sur les affaires d'espionnages qui agitent la NSA. Ce jeudi, c'est le Washington Post qui donne quelques détails sur la manière dont l'agence s'y est prise pour écouter l'Europe (nous, donc).
Dans un petit graphique réalisé sur un coin de table, le journal détaille le fonctionnement des interceptions de données :
Grâce à un partenariat avec les services britanniques, la NSA aurait réussi à inflitrer directement les DataCenter (ces fermes de serveurs) de Google et de Yahoo!, sans que ces derniers n'en soient évidemment informés. Comme vous le savez, les données entre les usagers (nous) et les prestataires (Google, Yahoo!) sont généralement chiffrées. Or, ce n'est pas toujours le cas à l'intérieur des centres de données, ce qui évitait à la NSA d'avoir à casser du code pour lire les quelques 181 280 466 enregistrements qui aurait été récupérés jusque là.
Pour l'heure, le gouvernement US s'est refusé à tout commentaires. Quant à Yahoo! & Google, on a eu droit aux discours façon vierge effarouchée (et que tout ceci a été fait à l'insu de leur plein gré) et nos deux compères ont promis que les données internes allaient elles aussi être chiffrées, afin d'éviter d'être capturées un peu trop facilement.
Si l'affaire vous intéresse, tous les détails sont disponibles sur cette page.
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