Créer des sous-titres compatibles multi-plateforme
Par Contributeur - Publié le
La grande majorité des logiciels (Quicktime Player, iTunes et VLC en tête) et des périphériques (iPhone, iPod, Apple TV) de lecture vidéo gèrent depuis quelque temps déjà l'affichage de pistes de sous-titres. Mais en l'absence d'un vrai standard, il est parfois difficile de s'y retrouver dans la jungle des sous-titres : sous-titres
Quelle différence entre un sous-titre
Solution de facilité garantissant l'affichage permanent des sous-titres sur la vidéo, le
Sans parler encore d'y intégrer les sous-titres, il faut déjà s'assurer que le fichier vidéo est au bon format (MPEG-4) afin d'être parfaitement lu sur les périphériques Apple (iPhone, iPod, Apple TV, ...). On utilisera donc un logiciel d'encodage disposant de pré-réglages au bon format, afin de convertir le fichier source. Là encore, parmi les logiciels gratuits, le choix est vaste, du plus simple (Quicktime Player X et sa fonction Partager) au plus complet (Handbrake) en passant par d'autres (MPEG Streamclip). L'important est de vérifier que le fichier MPEG-4 résultant, à l'extension .m4v, se lit correctement sur votre iPod/iPhone (après synchronisation via iTunes).
Séparément du container multimédia (vidéo+audio), il faut donc un fichier contenant le texte des sous-titres. La structure de la plupart des différents types de fichier de sous-titres est souvent similaire : une référence temporelle (par rapport à la vidéo) indique le moment de début et de fin d'affichage du sous-titre, suivie du texte à afficher. Le logiciel chargé de lire la vidéo et d'afficher les sous-titres sait donc à quel moment afficher (puis masquer) quel texte. En l'absence d'un réel standard parmi les types de fichier de sous-titres, le plus simple s'est plus ou moins imposé : le SubRip, à l'extension de fichier .SRT. Les sous-titres sont numérotés (de manière facultative, mais recommandée), suivis de la référence temporelle (par rapport à la vidéo) en HH:MM:SS,SSS (heure, minute, seconde, fraction de seconde). La structure ressemble à ça :
Le premier sous-titre provoquera donc l'apparition de la phrase :
lorsque le logiciel de lecture vidéo atteindra la 18ème seconde (depuis le début) de la vidéo, et cette même phrase disparaîtra à la 22ème seconde.
Deux remarques liées à la structure du fichier texte : tout d'abord, la précision de l'apparition des sous-titres est intimement liée à la durée de la vidéo, et toute modification de la durée de cette dernière impliquera un décalage dans l'apparition des sous-titres. D'autre part, il convient de s'assurer que le sous-titre précédent a bien disparu, avant d'afficher le suivant, sous peine de bizarreries d'affichage (superposition de sous-titres) lors de la lecture.
Même si le fichier de sous-titre est un simple fichier texte, il est chaudement recommandé de vérifier que l'encodage du texte est UTF-8, afin d'éviter tout risque d'affichage erroné des caractères spéciaux (accents, ...). L'extension du fichier doit être ".srt", afin d'être reconnue par les logiciels de lecteur vidéo comme étant un fichier de sous-titre.
Un grand nombre de logiciels (gratuits ou payants) permettent de créer ou modifier des fichiers de sous-titres : un simple éditeur de texte comme TextEdit ou TextWrangler suffira pour la base, mais un logiciel plus spécifique comme Subs Factory permet des opération plus spécifiques, par exemple pour décaler ("offset") en une seule fois le moment d'apparition de tout (ou partie) des sous-titres.
Pour la suite de l'article, nous avons retenu Jubler, qui permet une synchronisation très précise avec le fichier audio, grâce à la gestion visuelle de la durée d'apparition/disparition des sous-titres (en fonction de la visualisation sous forme d'onde de la bande-son).
Quelque soit le logiciel d'édition de sous-titres choisi, on s'assurera de respecter ces quelques règles : pas trop de caractères par ligne (40 est une valeur sûre), pas plus de 2 lignes, bien vérifier qu'on exporte au bon format (fichier SubRip à l'extension .SRT, texte encodé en UTF-8).
Maintenant que nous avons d’une part un fichier de sous-titre au format SubRip, et d'autre part un fichier vidéo MPEG-4 compatible iPod/iPhone, on peut passer à la dernière étape : intégrer les sous-titres dans le container multimedia. On travaillera de préférence sur une copie de sauvegarde (duplication) du fichier MPEG-4, pour éviter de devoir refaire tout l'encodage vidéo en cas de corruption du fichier MPEG-4 (lors de l'intégration des sous-titres dans ce dernier).
Pour cela, nous allons utiliser Subler (à ne pas confondre avec Jubler), qui va nous permettre d'ouvrir le fichier MPEG-4 (notez au passage la présence des pistes audio et vidéo), et d'y intégrer les sous-titres, tout simplement en glissant le fichier SRT dans la fenêtre. Si le fichier SRT est bien reconnu par Subler, une nouvelle piste de sous-titre (
Il est en effet tout à fait possible d'intégrer plusieurs pistes audio ou sous-titres, en plus d'une piste vidéo et d'une piste de chapitre, dans le fichier MPEG-4.
Dernière étape importante dans Subler : l'optimisation du fichier (File > Optimize), qui (sans rentrer dans les détails techniques) va proprement imbriquer toutes les pistes ajoutées au sein du container MPEG-4.
Bravo, vous venez de créer un fichier vidéo MPEG-4 avec sous-titres ! Vous pouvez vérifier dans Quicktime Player (7 et X), VLC, iTunes, iPhone/iPod que tout fonctionne bien :
hardou
soft? Piste intégrée, ou fichier séparé ? Mac4Ever défriche le terrain, et vous apprend à intégrer proprement des sous-titres à vos fichiers vidéos MPEG-4, pour iPhone, iPod, Apple TV, et la plupart des logiciels de lecture vidéo.
"Burned-in" ? Commutable ?
Quelle différence entre un sous-titre
soft, et un sous-titre
hard(ou
burned-in) ? Derrière ce terme barbare dont la traduction littérale ("brûlé dedans") rappelle le tatouage du bétail se cache une différence fondamentale : les sous-titres sont incrustés dans la vidéo-même, ils font désormais partie intégrante de l'image. À l'inverse, les sous-titres d'un DVD sont
soft: commutables à la volée, on peut les activer, les désactiver, ou en changer en pleine lecture (si le film comprend plusieurs langues sous-titrées), il s'agit donc bien de pistes séparées de la vidéo, qui s'affichent dynamiquement en superposition par dessus cette dernière.
Solution de facilité garantissant l'affichage permanent des sous-titres sur la vidéo, le
burned-inprésente les inconvénients de ses avantages : l'intégration est irréversible et dégrade la vidéo, qu'il est dès lors impossible de voir sans les sous-titres (encore moins possible de modifier ces derniers). Le but de cet article est de créer des sous-titres
softscommutables et distincts de la piste vidéo.
Encoder pour iPhone
Sans parler encore d'y intégrer les sous-titres, il faut déjà s'assurer que le fichier vidéo est au bon format (MPEG-4) afin d'être parfaitement lu sur les périphériques Apple (iPhone, iPod, Apple TV, ...). On utilisera donc un logiciel d'encodage disposant de pré-réglages au bon format, afin de convertir le fichier source. Là encore, parmi les logiciels gratuits, le choix est vaste, du plus simple (Quicktime Player X et sa fonction Partager) au plus complet (Handbrake) en passant par d'autres (MPEG Streamclip). L'important est de vérifier que le fichier MPEG-4 résultant, à l'extension .m4v, se lit correctement sur votre iPod/iPhone (après synchronisation via iTunes).
Un standard de facto : le SubRip (.SRT)
Séparément du container multimédia (vidéo+audio), il faut donc un fichier contenant le texte des sous-titres. La structure de la plupart des différents types de fichier de sous-titres est souvent similaire : une référence temporelle (par rapport à la vidéo) indique le moment de début et de fin d'affichage du sous-titre, suivie du texte à afficher. Le logiciel chargé de lire la vidéo et d'afficher les sous-titres sait donc à quel moment afficher (puis masquer) quel texte. En l'absence d'un réel standard parmi les types de fichier de sous-titres, le plus simple s'est plus ou moins imposé : le SubRip, à l'extension de fichier .SRT. Les sous-titres sont numérotés (de manière facultative, mais recommandée), suivis de la référence temporelle (par rapport à la vidéo) en HH:MM:SS,SSS (heure, minute, seconde, fraction de seconde). La structure ressemble à ça :
1
00:00:18,000 --> 00:00:22,000
- 2009 est la dernière année avec Apple,
votre sentiment sur cette MacWorld ?
2
00:00:23,069 --> 00:00:28,311
- Ça a été une déception et un choc
de savoir qu'Apple se retirait de l'expo
3
00:00:29,481 --> 00:00:34,031
et on ne savait pas vraiment
à quoi s'attendre pour cette année 2009
4
00:00:34,635 --> 00:00:40,568
Mais on a quand même eu 40 000 visiteurs
et presque 500 exposants cette année.
00:00:18,000 --> 00:00:22,000
- 2009 est la dernière année avec Apple,
votre sentiment sur cette MacWorld ?
2
00:00:23,069 --> 00:00:28,311
- Ça a été une déception et un choc
de savoir qu'Apple se retirait de l'expo
3
00:00:29,481 --> 00:00:34,031
et on ne savait pas vraiment
à quoi s'attendre pour cette année 2009
4
00:00:34,635 --> 00:00:40,568
Mais on a quand même eu 40 000 visiteurs
et presque 500 exposants cette année.
Le premier sous-titre provoquera donc l'apparition de la phrase :
- 2009 est la dernière année avec Apple,
votre sentiment sur cette MacWorld ?
votre sentiment sur cette MacWorld ?
lorsque le logiciel de lecture vidéo atteindra la 18ème seconde (depuis le début) de la vidéo, et cette même phrase disparaîtra à la 22ème seconde.
Deux remarques liées à la structure du fichier texte : tout d'abord, la précision de l'apparition des sous-titres est intimement liée à la durée de la vidéo, et toute modification de la durée de cette dernière impliquera un décalage dans l'apparition des sous-titres. D'autre part, il convient de s'assurer que le sous-titre précédent a bien disparu, avant d'afficher le suivant, sous peine de bizarreries d'affichage (superposition de sous-titres) lors de la lecture.
Même si le fichier de sous-titre est un simple fichier texte, il est chaudement recommandé de vérifier que l'encodage du texte est UTF-8, afin d'éviter tout risque d'affichage erroné des caractères spéciaux (accents, ...). L'extension du fichier doit être ".srt", afin d'être reconnue par les logiciels de lecteur vidéo comme étant un fichier de sous-titre.
Un grand nombre de logiciels (gratuits ou payants) permettent de créer ou modifier des fichiers de sous-titres : un simple éditeur de texte comme TextEdit ou TextWrangler suffira pour la base, mais un logiciel plus spécifique comme Subs Factory permet des opération plus spécifiques, par exemple pour décaler ("offset") en une seule fois le moment d'apparition de tout (ou partie) des sous-titres.
Pour la suite de l'article, nous avons retenu Jubler, qui permet une synchronisation très précise avec le fichier audio, grâce à la gestion visuelle de la durée d'apparition/disparition des sous-titres (en fonction de la visualisation sous forme d'onde de la bande-son).
Quelque soit le logiciel d'édition de sous-titres choisi, on s'assurera de respecter ces quelques règles : pas trop de caractères par ligne (40 est une valeur sûre), pas plus de 2 lignes, bien vérifier qu'on exporte au bon format (fichier SubRip à l'extension .SRT, texte encodé en UTF-8).
Intégrer les sous-titres
Maintenant que nous avons d’une part un fichier de sous-titre au format SubRip, et d'autre part un fichier vidéo MPEG-4 compatible iPod/iPhone, on peut passer à la dernière étape : intégrer les sous-titres dans le container multimedia. On travaillera de préférence sur une copie de sauvegarde (duplication) du fichier MPEG-4, pour éviter de devoir refaire tout l'encodage vidéo en cas de corruption du fichier MPEG-4 (lors de l'intégration des sous-titres dans ce dernier).
Pour cela, nous allons utiliser Subler (à ne pas confondre avec Jubler), qui va nous permettre d'ouvrir le fichier MPEG-4 (notez au passage la présence des pistes audio et vidéo), et d'y intégrer les sous-titres, tout simplement en glissant le fichier SRT dans la fenêtre. Si le fichier SRT est bien reconnu par Subler, une nouvelle piste de sous-titre (
Subtitle Track) devrait apparaître en bas de la liste, au format texte 3GPP. On en profite pour donner la langue des sous-titres à la nouvelle piste (surtout dans le cas où on intègre plusieurs pistes, en différentes langues).
Il est en effet tout à fait possible d'intégrer plusieurs pistes audio ou sous-titres, en plus d'une piste vidéo et d'une piste de chapitre, dans le fichier MPEG-4.
Dernière étape importante dans Subler : l'optimisation du fichier (File > Optimize), qui (sans rentrer dans les détails techniques) va proprement imbriquer toutes les pistes ajoutées au sein du container MPEG-4.
Bravo, vous venez de créer un fichier vidéo MPEG-4 avec sous-titres ! Vous pouvez vérifier dans Quicktime Player (7 et X), VLC, iTunes, iPhone/iPod que tout fonctionne bien :