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Prise en main du Inkling, le stylet autonome Wacom

Par Arnaud Morel - Publié le

Schweppes citron, petits fours et macarons sont au rendez vous à Paris ce 13 septembre 2011, pour présenter le "Inkling", nouveau système de chez Wacom destiné aux dessinateurs mobiles. Olivier Audy est l'envoyé spécial de Mac4Ever, qui nous rapporte ce bien sympathique test rapide du stylet autonome de Wacom.

Prise en main du Inkling, le stylet autonome Wacom



Inkling: le "offline digital pen"



Le principe d'Inkling est simple: un petit boitier qui se fixe à l'aide d'un clip, au sommet de votre carnet à dessin papier. Un stylet à pointe bic équipé d'un récepteur infrarouge capte tous vos traits de crayons, (jusqu'à plusieurs milliers…) et les enregistre sur une mémoire de 2 go bien suffisante pour réaliser pas mal de croquis. Ce système, destiné aux dessinateurs en vadrouille qui veulent de suite sauvegarder numériquement leurs petits croquis s'adresse avant tout, selon Wacom, aux artistes qui viennent du traditionnel. Une sorte de chaînon manquant dans le workflow croquis/numérisation/mise en couleur: l'idée est de griller la politesse au scanner, qui donne du travail en plus au pauvre dessinateur numérique débordé par les commandes.


Une finition estampillée Wacom



Le boitier est très séduisant: tel un écrin de stylo de marque, il contient le fameux petit récepteur, le stylo bic numérique, un câble usb et quelques recharges de stylo. Lorsque l'on ouvre le coffret, un petit trou permet d'y glisser le bout de la mine bic pour la retirer facilement. Lorsque le récepteur et le stylo sont rangés dans le le coffret, on peut recharger l'ensemble à l'aide d'un câble USB dont la prise se situe sur le coté du boitier. Il est possible de recharger le récepteur independamment, pourvu aussi d'un port usb. Incontestablement, la finition est à toute épreuve, on reconnait la touche Wacom.

Prise en main du Inkling, le stylet autonome Wacom



Parlons Technique



Le stylet est doté d'un capteur permettant 2048 niveaux de pression, ce qui est quand même très agréable pour dessiner. Niveau autonomie, le capteur peut encaisser 8H de dessin non-stop; en utilisation normale (avec des pauses), comptez 12 H. Le récepteur une fois clippé démarre très vite (2 s.) et le stylo, en un clic, passe du mode veille en mode actif.

Prise en main du Inkling, le stylet autonome Wacom


Fonction notable: le bouton situé sur le récepteur permettant, en un clic, de générer un nouveau calque pour dissocier son dessin; grâce au logiciel "Sketch manager" fourni avec le boitier, on récupérera ses oeuvres, avec les différents calques, qu'on pourra exporter en bitmap ou en vectoriel au format Photoshop, Sketchbook pro, Sketchbook designer, Illustrator, , .jpg, bmp…

Belle trouvaille, une timeline permet de revoir la progression de son dessin, chaque trait étant enregistré indépendamment. À chaque image clé, on peut s'arrêter et dupliquer un trait de crayon sur un nouveau calque ce qui permet vraiment d'isoler de façon transversale son travail. Une fonction d'export en vidéo devrait voir le jour dans les prochaines moutures du logiciel.
Le format maximum géré par le Inkling est A4, minimum A7; cependant, il faut veiller à dessiner à plus de 2 cm du récepteur, cette zone étant définie comme "morte". La résolution du capteur est de 600 dpi.

Prise en main du Inkling, le stylet autonome Wacom


Tout n'est pas rose !



Concernant le récepteur, j'ai trouvé le clip un peu limité en taille, ne permettant que de clipper l'épaisseur d'une dizaine de feuilles. On aurait aimé une vraie pince à dessin plus pratique. Pour les amoureux de la granulosité du crayon, une question nous taraude: pourquoi un stylet à pointe bic ? Wacom rétorque que cela permet de dessiner sur tout type de support, ce qui est vrai.

Pour mon test, j'avais embarqué avec moi un bloc Canson A5 à spirale, avec un dos carton et épais d'une cinquantaine de feuilles. J'ai pour habitude de beaucoup dessiner dans le métro, bien souvent debout, sur ce type de carnet avec un critérium 0.5. Ca bouge, mais on prend vite le pli.

Le résultat de mon premier test avec le inkling, en situation réelle, (donc debout), est mitigé: si l'on dessine de façon un peu précise, le capteur doit absolument rester immobile au risque de "décaler" voir "oublier" certaines informations. J'ai quand même du refaire un second assis pour avoir un résultat… à peu près satisfaisant.

Prise en main du Inkling, le stylet autonome Wacom



Pour conclure… tout dépend comment vous dessinez !



Ce petit boitier aux fonctions novatrices conviendra parfaitement à qui veut réaliser des esquisses dans un environnement calme. Le boitier doit impérativement garder sa position initiale: oubliez les carnets qui se tordent, le dessin en équilibre sur un pied et autres fantaisies ! La patte Wacom est bel et bien là, avec un soin tout particulier apporté à l'interface logicielle, et la volonté d'apporter réellement un plus au dessin numérique.

Prise en main du Inkling, le stylet autonome Wacom

Prise en main du Inkling, le stylet autonome Wacom


Inkling, 169,99 €